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.,

~8

r~ISTOIRE

DES GvERRES

C1v1LE·s

Sylue!he,

qui

luy

protefra que ces Indiens venoienc de

luy

dire

la mefme chofe. Mais comme iJs furent a quelqu es

pas

de Ja, 'ils

reneontrerentlean

Jules

de

Hoieda,

des

Principaux

de

Coz–

co,

&

des

premiers

Conquerans du

Peru, qui

tout hors d 'halei–

ne,

&

tefmoignanr d'efl:re fort

fafche;

I

e voru

ittre,

leur

dic ..

il,

1p/

it

l

en

efl

fart peu

fol

a

que ie n,

aye

tttti9ttrd'h1'.J

tul

me

.s

roq1Jin1

de

"f/

11/cts

lndienf,

q11i

m'ont

voultt peJfaader

a

toute

fo·r ·e

:>

q11e

1JOUJ

perdrtons

l:t

Batai/le.

le

ne CcJmprend1

pomt

q11ile11t

dttotr

dit

cel.i

a

ces Chiens,

Ji

ce ;/eftle

Diable,

auec leqtrL il.r communiqr1cnt

commt

Sorczers;

Parole$

qu 'il n'eut pas plufl:ofl:

acheue de

proferer,

qu·vn

autre habirant de Cozco,

ellanr

fu

ruenu,

a!fcura

le

md–

me,

& vn

autre

encore

des

priricipa ux

Soldacs , qui

arriua en

fuitte, tellement

qu'ils

fe

CtOUUC l

cnt iuf

ques

a

fix

OU

fept,

<l

qui

les lndiens 6rent ces

contcs d

mauuais

prefage.AinG ne

celfanc

de

renier centre eux,

ils

furent prendr

leu

r rang dans

I'

Efca–

dn!>n

de Caualerie, qui efioic

a

main

gauche

du Bataillon des

gens de

.pied,

BATAILLE DE HVAR.INA;

STR.ATAGEME

deCaruaial ,auec Lesfaccez..particuliers de Gonfalo

_

!'ifJlrre,

es

de

quelques

autres

rvaiU.ans

Hommes.

C H A P I TR E X

I

V.

.

Es S0ldats des deux Armees, rangez comme

i'ay

dit en

Bacaille, furenrvn alfez long -temps a

fe

regarder Jes vns

lesautres,

fanss'db

an!lerrantfoirpeu:

Ce

que

voyant

Gon–

~alo P i ~arre,

il

s'aduifa

d'enuoyer vndefes Chapelains,

qu,on

appello1t le

Pere

fierrera,

pour

dire

a

Dieg<!> Centeno;,

qu'il

luy

laiff

ft

le pa£rage l1bre, &

nele

reduific poinr a

Iuy

donner Ba·

taille;

~

s'tl ne le

vouloit

faire,

il

s,en

pourroit trouuer roal,

&

qu'il

proteftoit de tour

le

dommage qui

en

arriueroit.

Le

Chapelain

y

fut done

auec

vn

Crucifix

a

la

main;

Mais

on

ne

le

voulur

point lailfer apprccher,

pource

qu'il

fut foup9onne de

ne venir Ja,

que

pour rec

nnoifire

I·ordre

de 1'

Ar,mee

de

Diego

c;en~enoi ~,o~i~

aduint

qucluy mefµle

1

&!'~~e

f q.ue

de

Cozcujo,

.

q