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70

HtsT

o

I:rt E

n

Es

~GV.ERRB

s

CI

v IL

Es

con!ider~tion

de

la parente,

que pour

la grande confiance

qu'il

auoitmifeenceFourbe,

&

encetEfprit

chymerique.

-

Auec

Gabriel

de Royas s'efchnpperent plufieurs autres, du

nombre defquels

furent

Gabriel

Bermude'.z ,

&

Gomez

de

Royas,

l'vn

&

l'autre

confiderables

par k·ur Naiffance; ce qu'ils

fl renr.

a!fez fecrettcment , fans

que

perfonne

Je fceut, a

caufe

que

le

~rcier

par

ou

ils lortirent

~ftoic

le mefme

qu>on auo!t

don116 en

garde au

Licencie Caruaial:

{i

bi

en

qn c

Gor 91l

P1-

~arre,

&

tousles r:ens,

s

eO:imoienc~ott a~eurezdece

c.

fl:e-la.

Comme

ils

(ceu et done Ie

lendemam

matm,q e

Caruaial

mef–

me,

Gabriel

de Royas,

&

cous

les

autres s'en efi:oient fu'is,il n>eft

pas

a

croire

combien ce rte nouuelle

les

dl:onna

&

particuiierc-

, ment

Go~

lo

P 1 ~

rre,qui ne

pouuoit

fe

perfuader

quele Licen.

cie

Ca uai l l'eut

~bandonne .

A

raifon

d .... quoy

ii

s'imaginoit

en

fon

efprit

quantite

dechofe~.

touchant

le

fuj e

de

fa

retraitte,

&

de Con

mefcontentement: T anto!l:

il fe

rep ntoit de

ne t>auoir

marie auec Madame

Fran~oife P i ~arr~

fa

Nie

pee,

comme

ii

s,en

eftoit parle quelquefois,

luy fembfant

que

par ce nreud

de

pa–

r,.ente

ii

l'euc

actache

infeparablement

a fon

ferurce;

&

tanto!t

auffi

il

fe

faifoit accroire

que

le fujet

de

fon

defplaifir

pou–

uoit

proceder,

de

ce

que

l'ayant

nomme

a

l'execuri0n d'v–

ne grande

Entrepri(e,

il

auort

depuis

enucye

a

fa

place le

Capitaine

lean

d' Acofla.

D,ou

il

aduint

qu'il

fe

plaignit

de·

puis

a

Caruaial,

de ce

que

par

fon

confail

il

auoic faic

ce

mauuais

Efchange :

Mais

Caruaial

luy

fie

rcfponfe ;

~e

prtu

que le

Ltcencte auo1t bien

tu

Cejfrontene de

/enfi11r

en

fa

pre•

fence

,

&

en

vn

temps

auqttel

/ti

n'y

eut

pru

garde

,fa

vie

ent

coun1-

fortune; .;ea'

t/

deuoit

ttUolr

beau

coup

moins de regret

a

fa

f 11itU

>

queji

eUe fut

ad11enue /ors qu'

it

auoit

trou

cens

hommes

a

commdnder

:

Jt

ne

f aut done

pa:r,

conclud-t'il,

que

votu trouuiez ejlr

ange

,Ji

de

la

mefne

flifOn

q1'•

tis fint ventU

a

VOUcf

>

tftMnd

t/s ont CU

be.fo

·n de

VO-

. fire aide, pour

la

conftmation

de leurs

buns,

de

leur

vie,

&

de

le11r

ho~neur, ~pres

4t1oir quitte le Party de

t'Empere1tr,

&

pourfaitjJ

fan

Ytee-Roy

tufe.ues a

la

mort;

ces

H

ommesperjides,

q11-i

ontcommi4 des

alhons

Ji

notres,

voM ttband"nnent

maintenant

,

&

votu vendent.

CroyeZ->-moy, M

onftigneur, de quelque

cojl

e

q11e ces

gens-la

ft

rour–

nent,

t/;

n

1

tmt

point

a

autre

I

dole,

ny

d'

ctutre

Roy que /eur I nterejl:

~e

Ji

qaelque choft

votU doit eonfaler

,

c'

ejJ

q1l

ajflurement

ils

fl–

~ont PdJe~.»

comme

ils le

merite-nt

>de

I~

mefme

mQ.nnUJe

drmtilf

glft

14.J~

'VoJ_re

§_eigne'!_r~e~

c

-

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