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Es

Es

PA GNOL

s

,

D

AN

S LE

s

IND

E

!.

69

LA FT7ITTE DV

LICEN.CIE'

CAR.VAi

AL,

de qabrie(de

R.oyas,

@7

de

plujieurs

autres Sci-

-

gneurs,

e$

Soldats fameux.

.. LA

fuitte des

gens

de

Gon~alo

Pi9arre ne Ce

_termina

point

par

celle

de Martin

de

R.oblez. : Au contra1re, elle nefa

quc haO:er le deffeindes au res,

qui

s'en vouloicntfuir

demef–

me; Carla nuil\:

fuiuante

fon:-i t

du

Camp

le

Capitaine

Martia

Perera) P

ortugais

de

Nation ,

que

i,

auois autresfois conneu,

&;

qui eftoit des premiers Conquerans du

Pn'is.

Gon~alo Pi~ar~e

en efiant

aduerty,~'aduifa

depouruoir

ala

feurece de

fonCamp,.

du

moim

du

coll:e

de la Ville. Pour ce mefmc effet, il

appella

le

Licencie

Caruaial, duquel il auoit toutes les

raifons

du

Mondc

de

fe

fier

)&

I

uy

r.ecommanda q

u, auecque

fa

Corn pagnic: de

gen~

decheual, il

gardafl:

G

bien

ce

~rtier-la,

ciue

perfonnc ncs.,ea

put

f

eruir, comme d•vn pa!fage

a

fortir

du Camp; Mais

Carua-

_ial

fit

tout le

contraire.,

&

au-lieu d'execater

oet

ordre)

il

ouuric

par

cec

endroit-la vne porte

a

tous ceux qui voulurent prendrc

Party

ailleurs.

Luy-mefm~

auffi, a pres

efl:re toufiours declare

pour

Gon~alo Pi~arre,

qu'il auoit en effet alfez bien

feruy

par

le

palfe,

ne vid

pas plufroft

cetce efmeute calmee, qu"auec tous

ceux de

fa

Compagnie

ii

courna

vifage,

&

pr

it le chemin

do

Truxillo,

ou

le fuiuirent encore Pedro Suarez, enfemble Fran–

~ois

&

Hierofme

d'EfcobeClo;

la

fuitte

defquelsauoit

efte

eau–

fe,

comme

il a eftf dit ailleurs,

de

la mort d)Yllen

Suar¢Z

lcmt:

Oncle.

A

leur

Compagnie

fe

ioignire

nt parei1

1ement le

Licen~

cie

Polo,

Ma-re de

Bettamofo,

fameu.x

Alfi.er,

Fran~ois

de

Mi–

ra:nda, Hernand

de

Var.gas,

&

plu.fieurs

aurres Soldacs fore re–

nommez.; la fuite

def

quds ne

pnt

efl re

fi

fecrette, que

le

~ruit

ne

s'en

refpandit

par

tout

ce

~artier-la;

tellement

qu~a

leur

exemple, s'enfutc auffi Gabriel<le Royas, auquel Gon5alo Pi–

~arre

auoit depuis peu

donne

fon Enfeigne Colonnelle,

i'ayanc

<>A:ee

~

Dom Anthojne de Ribera, pour

J•efrablir

fon

Lieute–

~nt

enlaVilk4es Rpis:

~ommeeneffet,

ill'y

eflablit,

tanten

I

il