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~TS

H1sTo

tllE

DEs

GvEttRns

C1v

fLEs

leurs Iuges; M is qu cant e noires actions par eux commife!

&

particuli

rem ." nt d'auo

1

r

fans

aucune caufe

fait

bruller

fept

Indiens cous en vie leur fe rmoient la porte a Ja Mifericordt

3

&

o{h:)ienta rout

I

Mond la

volont~d'interceder

pour des

Info4

Jeces

lihorrible . Quelque iour.s

ap1

es

cette

Ref

p<1nfe,on ame–

na Jes

deux P ri fonrners

a

Cozco, u

ils furent

pendus,

&

mis

p r quarciers, qu'on expofa fur

les

grands chemins)au com

mun

co cenreme:1t des Indiens

&

des Ef agnols;Ce qui mon{he af–

~

z, quc

c'eft

vn all:e de Iufti6=e> de

punir la cruaute

des

homm~~

im

pic0yables..

PEDR.O 'DE VALDIVIA EST

FAit

J

.qouuerneu1" de

[hily.

Griefs

prejente~

contre

luy,

·

f5

addrejfe du Prefident

4

l en

dejliurer.

CH AP IT RE V. ·

E tousles

parrag~s

que

fit

le

Prefident

Gafca

dans

la Val·

Jee

d' Apurimac,

l'vn

des

plus confiderables

futlc:

Gou–

uernement

de Chile,

dont

ii

pourueut Pedro

d~

Vald1u1a,

en

qualite

d"

Capltain general

de tout ce grand

Ro au

me,

qui a

plu

de

cinq

cens

lie

e

d efi:endue

Il

luy

permit d,en donner

lt!s Terres a ceux

qui

les aur ient conquifes., ou

que

leurs bon–

ne atcions

en

rendroient

d1g11es.

Ce qui

fut

a

vray

dire, vne

C:ommiffion dont ce Gouuerneur vfa

fi

bien a

f0n

aduanrage,

que

les

grand

es

richclfes

qui

luy

en

reuinrent,

&

qui

Je mJrenc

dans le

comble

des profperirez humain

s

,

furent caufe

de

fa

more,

&

de

ceJle

d'aurres.con

cinquante

Caualiers

Ef

p.1gnols,

r0rome

11

a

efie

r marque en la prem1ere Part1e de noftre Hi–

·fro1

e., dans

la

vie

du

grand

Ynca

rupanqui

,.

ou

oaus

auons def–

crit paraduance la 6n

uagique du

mefm~

Va1d1uia,

pour

n'ou–

bJ

i

r pas

voe chafe

6 digne

de

remarque4

Q.ue

fi

nGus repre–

non

icy

la

fuitte

de

ces

euenernens., c'efl: a caufe

qu'ils

fe

font

pa£f~z

dep is dans

le

Petu,

de

Ja

mefme (orre

qu'en a par

le

Die–

g

H

rnandcz,

des prililcipaux de

pal¢nce,

dans vn Chapitre

qu'd en a

f

it:

ou

il

efi

monll:re,

~e

Jes Loix humaines peu–

uent condamner a mort les vns, &fauucrla vie aux autres,quoy