....
'·
2-IJ
portpic pas dauantage de
~in gt~
cinq
mille
liure~
par an.= car
en .
l'y
donna
pctit,pour
n'auo1~
e le du
n~mbre
de
ceuxqut
fe
trou–
u~ent
prefens,
quand
on
lmra l·
Armee
N
auale.
Les
Deparcemens dont
ie viens de parJer,
&
les autres fem..'.
, fables
gratifications, -furent
les
recorupenfes de
ceux quJ mi- ·
rent entre les mains du Prefid·ent l'
Armee
de
Gon~alo Pi~arre.
De
forte qu'a
bien
confiderer routes chafes,
il
eut raifon
de re–
connoiftre
fi
adLTancageufement les feruices que- ces Caualiers
rendirencau
R
)y
&
a
luy;
Eftanc
bien cerrain que par ce moyen
foe
reconquis
J•
Ern
pire
du Peru qui s'en alloit tout a
faic
perdu;
quand
le Prefident
y
arriua.
Ce
qu'aduoueront
ie
m'~ffeure
taus
ceux
qui en
lirontacrentiuement i>Hilloire. Les
Caualiers auf..
.qnels
on donna
de
Departemens
dan~
toutes ies aucrcs
Villes
du Peru, ne s'en preualurent pas, comme ceux
don
tie
vi
ens
de
parler, pource
qu'
on
ne
fit
q
ue meillorer les
leurs,
qui efioient
pauures,
yen adiouCl:ant d'autres plus riches,& en
donnant
mef- ·
me
a
ceux
qui
n'en auoient
auouns;
Mais
tels
qu'ils
efioient, ils
Jlebilfoient
pas de
valoiriufques
a
vingtpcinq
OU
trente
mille
Ii- _
ures de rente. De forte qu les
dix Departemens que
nous ve–
nons
d~nommer,
&
qui
efloient
dans
les
P
·is des Cbarcas,
d·
A–
requepa,
&
de Cozco, valoient enuiron
5
40000.
pezos;
c'dl:
a
direquelques
650000.
Ducats d'Efpagne.
.
Si-toll: que l' Archeuefque Loaifa,
&
le Secretaire
Pedro
Lo–
pez
de
CaffaJla, furent
arriueza
Cozco,
ii
y
publierent
le
Rool–
le qu'on 2uoit faitdes Deparremens,
&
leurent la Lettre du pre–
fidentaux
Malheureux,qui
n'y
auoient eu aucune partr
En
fuic–
te
dequoy
le
Pere
noumcial leur
fi.t
vn
Sermon,
pour les
refou–
dre
a
la patience. Mais rout
ce
qu'ils
firent la-delf
us,
fut
de iurer
~de
renier,
com
me
les
Autheurs
le
rapporrenc,
fur rout
quand
ds ouirent faire letl:ure de Ia Lettre du
prefident.
Dans ce tranf–
porc
de colere)
ils fe picquercmt
encore plus
fore de
la
grande
prodjgalite
de ce Partage,
&
d ' vne pa
ye
ft
excraordinaire don–
nee
aceux qui
n,en efpero1enc aucune.Caril eft
certain
q
ue
par–
~y
ceux done nous venons de
parler,
aufque1s
il
eftoit
fcheu
mfques
a
~inquante
mtlle
liures
de rente;
ii
s'en trouuoir
plu–
ficu~s
qui
~e
fouuenant
~es
grand Exp1oics de
Guerre
qu'ils
auo1e?t
fa1~s
dans
le
ferutce
de
9
n~alo p1~arre,
&
d)auoir
aba–
d,>nne
le
Vice
Roy
Blafco
Nun,
z Vela,iufques
a
le p0urfuiure;
~t
tuer
~
&
luy
cq,upet la te!l:e,
&
l 'expofer au
Giber
public; fo
7J
d
1g