Previous Page  226 / 596 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 226 / 596 Next Page
Page Background

11~

.

H1sT01RX

nEs

GvERREs

C1v11its ·

nandez ne laiifa pas

de

Ce mettre en chemin, publianc

tout

haur

1

;

~,its'

en a/loit en

la

Ville

des

Rou

,poury

f.flher

qui le

f

flhoit.

Ce

qu'ayant

fceu

le

Licencie

Ga.fca,

qui

auec l'

Archeuefque

efl:oit

Gouuerneur de

Cozco,

&

Intendant de

la

Iuftice,

ii

Juy efcri- .

uit vneLettre,par laquelle ii

luy

ccnfeilla de

rebrouffer

chemin,

&

de

n,augrnenter

pas

dauantage

le

bruit quefaif

oient

les

~fal­

con

tens,

plufieurs

defquels

auoiem beaucoup

plus

de

fujetde

fe

plalndre que

luy.

Qu,il

confiderafl:

au

refte,

que

pour tous

fes

eris

il

n'~n

feroit

pas

mieux: Que

ce

procede

leferoit hayr

de"

Miniftres du

Roy,

&

mettroic a

neanc

Ces

ferui-ces,

au

lieu de les

rendre confid erables.

Le Courrier qui

Iuydonna

la Lettre Je

trouua dans

S

acfahrumt! ,

a

q

uatr~

lieu

es

de

Cozco.

A

pres l'auoir

leue,

il luy

fit

voe Ref

pofe,p~-r

Jaquellc

ii

d1foir,

~il

dloitforty

de

cette

ville, pour

ne

fe

trouuereng2ge

dans

vneReuolte,dont

il

apprehendoit

que les Malconcens ne Je fi<fent

Chef;

&

qu'a

raifon de cela, il 'en alloit

trouu~r

le P

reGdent,

pourluy

ren–

dre compte

de

certaines chafes,

qui regardoient

le

feruice

d€

fa

Maiefl:e.

A

quoy

il adi-oufta

d'aucres excrauagances,qui

depleu–

rcnt

fort al'Audiceur

Sian~a

_: D,ou il s'enfuiuic, qu'il

manda

t0ucauffi.-tofl: le

Capicaine

Lopez Martin,

&

fl

n pas, comme

dit le Palen

tin,

le Capitaine

Alonfe

de

Mend

s;a , qui efioit

al

ors.au

pa"is

des

Charcas,

poury chafticr les

Chefs

des

Rebel–

Jes,

&

ceux

de

la N eucralite,q\:l'il nommoic les

EfllairanJ.

Com–

me

il

fut

venu,

il

eut ordre de p

rend

re auec

Iuy

demy-douzaine

de Soldats,

aufquels

on fe

put

6.er;

de

s'en

aller

a

la

pourfuicte

de

Fran~o is

Hernandez;

&

quelque

part qu'il

lo

trouuaft,

de

s'cnfaifir,

&

le

ramener

a

Cozco .

Lo-pc

Marcin

forrit

lelende–

main de

la Ville auec

fes fix CompagEons;

&

ne

faifant que

les

iourneesordinaires, qui font

d~

quacre

a

cinq

licme )

ii

accrapa

Fran9ois

H~rnandeza

Cot tapamp4,

qui dl:a vingtljeues de

Co~·

co, ou il

tenlarqua d,abord,. qu'vfant d'artifice,

&

de rufe,

tl

ioi.ioic vn d0 uble

perfonnage: Car d'vn

cofre

il

vouJojc

doime_r

acognoifl:re

aux

Mi nifrres

qu'il

feruott le

Roy;

&

de t·autre

ti

p-retendoit

f~ire

ntendre aux

M

lcontens_qu'il l'eftoit auffi ; Et

partant

q.u'il s'offcoic a faire ce

qu'ils

voudroient

ordonner de

~

ny,

com

me

il le tefmoigna

bien

depuis

p:lr

la

Refponh qu'il

fit

- a

I'

Audireur- Sians:a,

luy

difant

pour

fe

iufiifier,

~il

eftoit (ar–

ty

de

la Vi ll e ,

de

peur qlJe Jes gens de

Guerre,

qui

parlote~t

.defia

de

fe

reuolter, ne

le

priffent

pour

leur.

Capitainc. L'

Aud

1 -

...

teU!