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t,

t

Zl4

HrsTor:RE

DES

1

GVBRREs

C1v1LES .

croyoient

bi

en

efloignez

de tout efpoir de re

co

mpenfe:Au

con:

traire, a mefure ql:l'ih rcparfoient dans Ieur me1noire toutes ces

chofes,

&

plufieurs antres qu'ils auoient faites

fi

temerairen1ent

contrele Vice-Roy, & contre la Maiefte lmperiale, tants'eti

faurqu'eux,

&

lesautresdontl'Hiftoire parle,

s'attendilfenr a

quelque gratification,

qu'ils

apprchenaoient pluftofi qu'on ne ·

les

enaoyaft

au fupplice, ou du moins qu'on ne

le .~

bannift hors

du

Royaume.

Car

bien

qu'on eut

fair publier

vne

Abolition

generate de route forte

de

fauces, ils craignoient que ce

se

fut

vn

anifice, pour Ics amufer durant la Tempefi:e,

&

les

petdre

_ apres) I

ors qu'on feroit dans

leCaJme.

Voi1a

pourquoy quand

on

vinca.metcre

en

main

a

Marrin

de Roblez

fa

Lettre de

Departe·

ment:,&

a

luy

faire Ierecit de tons lesautres qu'on anoit

donnez·

il

fut tellement furpris de

fe

voir comble de

cant

de

bien

fairs,

en vn temps auquel iln'en

deuoitefperer

aucuns,

que

Ce

tou -

· nant vers la Compagnie;

La

Id-,

dit-il,

auec quelque forte<le

def.dain,

vnjigrandhienn'ejlpa61en.

par

ou

ii

voulutmonltrer

qn'il ne

faloic

pas

faire de

fi

grands aduantages

a

des

perfonnes,

qui

e!loient

plufto!t dignes

de

cbaftimenr

que 'de recompenfe.

D'uu

il

s'enfuiuitqu'a

quelque

mois de

la,

comme de

Ia

pare

de

},,_Audience Royale,on

luy

eut

fignifie vne Sencence,p r

laquel–

le

ti

eftoit

condamne

a pa}rer

Ia

fommede mille pezos,qui

valen~

douze

cen.s

Ducats,

pour

s'eftre

crouue

Complicc de ceux

q~1

~uoient

fait

Prifonnier

le

Vice

R~y

Blafco N

uiiez

V

""la,&auo1r

fu}uy le

Party

de

Go~~alo

p

· ~ -

rre

(

laquelle Aman

de ell:oit

a~iu­

gee au

profit

de

Diego

Aluarez Cueto,

Beau-frere da

Vice·

Roy

qui

auoit

forme

la

Deman

de,

&

accufe

quelques~vns ~es

Confidens de

Pi9arre

>

il

s'eftonna

fi

pea de cette

Sentence~

qu'ayant demande

au

Greffi~r,

G

on

ne

l'auoit

poinr condamne

a vne plus grande

Amen

de,

&

fceu

de

luy

qu'il en

feroic

quic~e

pour cette fomme;

J

ls ont

t tJrt

,

dit-il,

de

ne

me

taxer

p~

a

dt!'

I

fa~~

autttnt.

D >o

ii

fe

void

dairemenc

que

ceux

a

qui r0n

au~tt

fait de

fi

1

grands

a,duanrages

, _s'en

picquoient

de telle forte,

qu'1ls

perdoient toute

moder"non dans

leur bonne

Fornme,&fe

por–

toient a dire des

Excrauaganc

s

&

des

difcours rrop

alr1e.rs

,

en

la prefence mefme du

prefidenr.

Ce qui me

donnera

f01et

cy

aptes d'en rapporter quelques-vns,

&

de

la1.ffi

r !es autres, pout:

'Ce que

la

bien-feance ne

me

permet

pas

de les

defer~~·