i
5
s
MxsTOIRK
D
VERREs C1v1LJts
_ Bataille.
Par
mefme
moyen, i1
fit
drelferfes Batteries
furvn
Po:
fie
tres-
aduantageux,
a
caufe de
fon
mmence.
En
fuitte
de–
quoy,
Le
Licencie epeda,
comme le rapporte
Go
mare,
eut
or·
dre
de
luy
,
de
mettre !es
Sold
ts
en B
4taille;
puurce
q1'e
FrttnpJ
s
de
car1"1}'il
,f
ifchl
de ce que Gonfato Pifarre n'auoit
da1gne
faittre fan
A dui4,
&
fl
tenant dejia
pourv11inc11,
ne
voulntpomt
f1tirefa
cbarge
Je
M
ejlre de
Camp,
&
./a/la r1tnger
dans
le Bataillon
auecfa
Compa ...
gnie,
comme vn
des Capitaines de
gens
de
p
t
l;
d'
ou vient
q11e
les Hi-
Jloriens
nefont aucune
mcnti~n
de
lay,
tf''"nd
ilsparlent de
!'
CYrdon–
rzance de cette B
Jtaille.
Ils
fe
monfrroient ainli tous
enfemble
les
plus
foigneux
qu'ils
pouuoient de garder Ieur Poll:e, lorsique Garcila!fo mon Pe–
re
fortit
du
fien ;
&
foubs pretexte
qu'vn
de
fes Vale
s
In–
diens ne
luy
auoit
point apporte
fa
L~ance,
comme
il
deuoir,
il
defcendit vers la
iuiere,d,ou
il
fe
mit a crier apres
luy;
puis
fe
vqyant
a
couuert de la pence de la Fondriere, il marcha vers
l'
Armee
Royale;& comme il euc
paffe
vn petit marais,qui cftoit
entre 1'vne
&
l,aucr·e
Armee, il
monta fur le Coftau,
&
fe
trou–
uant
a
couuert
des~ trouppes
rangees, s'alla prefenter au
Prefi·
dent
11 fut receu de
luy
auec de grandes demon!hations de ioye:
Car
des
qu'il le vid;
Se~~ne1Jr
Garct!la.lfo,
luy
dit-i1,
en l'embraf–
fant,
ie
m'
ejloi4
toefiours
bien
ajfa11re
que votu
rendriez
J
fa
M
dieJl.e
le (eruice que votu
l11y
rende~d
prefint. Monfiigneur,
luy
refpond1t
on
Pere,
ie n'
ay
tamaiJ
manque
de
volonte
de feruir le
Roy,
ny
de
Vq114 enyionneY
des
pre11ues
en vojire
partictt/teY;
mt1U
ie ne
t'ay
pu
,pour
11uoir
to1ljiours
ejle
Priflmnier.
Cependant
Gon~alo Pi~arre
ayant
fceu cette Recraitte d.e Garcilaffo, en fut
grandement
fafche,
b
·en
qu'il
ne le
voulu
t
point
tefmoigner pour l'heure, afin de ne
~efcourager
fes gens;
ft
bien que
s'encretenant
auec vn
Coufin
Germain demon Pere,qu'on appelloit Gomez Suarez de Figue–
roa>
E!
bien
,
luy
dit-il,
Garcilaffe
no'll4
a
quittez
l
mais
croyez·
vous que
fa
lt6ertl
.foit
hien
aj]euree
,
Ii
no1u
demeurons Yificric11
~?
11
luy
dit cela, fur l'efperance qu'il
Ce
donnoit de vain ere en effer;
nlais il ne tarda guerc a
fe
trou uer bi en
lom
d.e
f
on compte. La
Retraltte
de
on Pete arriua,
cornme
1'a
'dit, bi n que deux de
mos
Hifroriens
la
raco
t
nt d)vneautre
t-a9on,
puis
qu'ils
nom–
.ment premiercmenc le L1cencie
Sepeda,
puis
Garcilalfo,
&
en
fuic ce
les autres, ma
is
c'eft a fauce d>auoir
fceu
au
vray,
comme
tt.e
afr:
i
e
fe
pa!fa~
Led r-nicr
de
Hifiori
ns
en a
1
com: