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~2,

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s Gv

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c

Iv It E

$

vne

autre

affez

remarquable,

qui fut, qu'vne balle d'

ArquebciJ

ze

luy ayant

pcrce la main droite,

1uy

fit

auffi..

c0£l:

tomber

fa

Lan~

ce,

&

qu'ainG

defarme, s'en efrant alle-rrouuer Gonyalo

Pi~ar

..

re,

le

voy bien ,

luy

dit-il,

qtte

inie vouo pu

fl' ruir

de

run a111ottr–

d,h tt)J

Ee

la

de!fus

il s'alla

mettre

parmy

les derniers de

la

Caua–

lerie.

-

Durantcecy, tousles

Soldats,

&les Caualiers,qui

fepou~

uoient ouurir vn pa!fage dans

l' Armee

Royale,

s'y

en alloient

a

toute heure .Dequoy Caruajal bieneftonne,& vo1ant que con..

~alo

P

i ~arre

s'

en

alloit

efl:re

per

du,

pour ne

l~

auoir

voulu en>

ire

t:

il

fe

mica

chanter

rout

haut ces

paroles.

-

Ma Mere ie perds mes [heueux

~

Ils

s'

en f'{)Ont au ('[)Cnt

dcux

a

deux.'

· Ce qu'il repeta plufieurs

fois,

pour

fc mocquer de cemc qui

n'auoient

daigne

fuiure foa

Confoil,

iufqu'a ce qu'en

fin

pas vn

-

def

es

Soldats ne refta.

Alors

du

Bataillon

de

Gon~alo Pi~arre,

qui

efioit

a

main

drcoite,

fortirent enuiron trcnte A1quebuzicrs, qui foubs

pre~

texte

d'e!l:re bien

6.delles,firet

accroire

qu'iJs

s'~n

alJoient

a

l'Ef–

carmouche

contre les Ennemis; Mais comme

ils

fe

vi rent vn

peu efloignez ,

ils fe

ietterent a

Ieine

courfe dans

r

Armee

Royale.

Eux mefmes,& les

autrcs

Transfuges

fe

mirente a dire

effront6ment au Get:ieral)& a fes Officiers ,que

fans

fe

mertrecn

peine de c;ombattre,ils

n'auo1cnt

qu'a fe donner Ia

paiece d'at–

tendre,

&

qu'1ls auroient

bi en- tofi clans Ieur

Party

t0u

ceux

do

Pi~arre,

fi

bien

qu'ilfe

crouueroit

tout

feul;

ce qui adumc en ef-

·fet.

Car

alors

ayant

enuoye

a

ces-derniers trente Caualiers pour

les ramener,

ils

coururent

a

toute

bride;

mais cc fut pour s'al–

ler

rend

re au Prefident: En frtitt:e de cela, parmy les A t quebu·

-ziers,

qui

efi:oient

a gauche du

Bata1llon

de

Pis:

rre,

11

s'

en-erou–

na quarante.,

qu i

fe

dell:acherent

de Jeur gros,

fans

que perfon–

·ne

eut la hardieffe de les fuiure,pource

qu'en

leur

marche

ils

tef–

moignoient vne

mdrueilleufc

affeurance,

&

tournoient

vifage

a

tout

conp,

a\l ~Cq

e

de!fein

de

fe

deffendre,

aux

def

pen

ae

ceux qui

s voudr icmt attaquer. On ne voulut point

auffi

al–

ler

apres

eux,

d peur d' Alonfo de

Mendo~a,

&

de Diego Cen-

~no.>

q.ui

aucie.n.t

pris

~~~e> '~lll:m~ ~?~s

auons

dit,

affez

pres