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1-
OIRE DES
GvERRES
C
VILHS
tro is cens,
&
c ntre
l~s
fentimens
de
Fran9ois de CaruaiaJ;
Car
il
co
~
illa d'abord a
Piyarre de
s'en deffaire;
difanc,
Qi!n
n~
po1t11-ott
iamau
fl
preua!otr
d
1
vn
Ennemy
rer:du,
JJJ
!uy fier
en
a
Jfeuran-
h
,,
ce
f
Honne11,r, Les B
ens6
!11
Yie.
Fran~o1s
Lopez
de
Gomare par..
•t
0
d
d
Int ecetcedcffi nee eGonyalo
Pi~arre.)en
itcequifuit.
p
'f
arre
ft
mit alors
en Camp1.1gne,
11uecque
mt/le
Ejpagno/s,
&
d11.–
t1ttntage, dont il
y
auott
d
ux
cens
Cbett4tt)f,
&
cmq
cens
cmqu11ntt
Arqueb"zurs; Mau
tl
neflfioit
PM
en tof.U,
daut11nt
qu'e» ce
nomhre
cjf11ient
compru
quatre cens
Soldats
de
ceux
de
Centeno: Au./li
faifait–
it
foigneufement
prendre
garde
qu'ils ne
s'
eflhappajfent
,
&
traitJoil
mal les
F·11yttrds,
&c.
Le P refident au contraire, rnettoit vne
grande
affeura.nc¢fur
ceux des Enncmis qui
fe
deuoienc
rendrealuy,
&
particuliere-
1nent Cur le Li.cencie Sepeda,
lequel,comme
le
remarque
le mef–
me
A
utheur
au
mefme Chapitre,
qui eft
fore
long,
luy
atuJit en–
ucy e
dire
par Frere Anthoide
de
Caftro,
Reltgieux
de
t'
Ordre
6'e
fa
ma
Dominique,
&
Prieur
a
Arequepa
,
~e
Ji
Gonpalo
Ptf
1rre
ne ve-
,
~it
a
quelqucflrte
d
Accommodement,
it
tfl'ott
refolu depafferauflrai-
cede t'Emperettr,
comme
on
(ero1t far
le
poinFt
de
fl
battre,
&c.
S
r cette confiance,le Prefident a{fembla
{es
Capitaines,pour
~auoir
d,eux s'il le1ufembloit apropos d'en venir a vne Bacail–
le, ou
de
ne le faire pas,
pGur
empefcher le ma!facre-qui s'en en–
f
uiuroit apparemment de part
&
d'aucr .
Or
bi en
que <l'abord.
tous flil!fent
d'
aduis de ne
la point
donner
ft-roil:,
neantmoins,
a pres
qu'ils
euren t
bi
en
confidere
q_u'1ls
manquoient
de
viures,
de boi ,
&
d'eau mefme,
qui
leur veno1ent de
f0rt
loin, au lieu
que les Ennemis eftoient
abondamment
pourueus
de
toutes ces
h
fes;
ils
conclurent enfin de ne la differer pas daua·ncage : A
quoy les ficencorerefoudre l'a prehenlion qu,eurent le Prefi–
dent
&
fes Capitaines, que
Ia
faim ne contraignit leurs gens
de .
'enfuyr vers l'Ennemy. Ce qui fut caufe qu'ils demeurerent
d,accord de comb ttre le lendemain. Mais
auparauant
Gon~a
lo
Pi~arre
eputa des gens au
Prefident,
pourluy
f
ire
de
fa
part
-¥an
c
drnerfes
proteftations,
ra
portces
par le rnefme
A
uchcur
*
en
'
I
cite
cy-
ces
er
s"
·, ua1
t.
i
a re enuoya deux
rdl:res au Preli dent, l'vn defquels eut
Commdlicm expreffo de
lny
dire, Q_u'il e ta
faire paro1ftre
par
cfcric,
s'il auoic ordre de l' Empereur
ae
I'
ofrer
de
Con
Gouuer–
~ement,
&
qu'
n
c
s
qu~illuy
fie-
voir ce
Mlndemenc
dans
l'O~