DEs
EsPAG
oLs, DANS LEs
lNoEs.
IJf
riginal de {es Lettres,
il
cftoit prefr d'ohe"ir ,
&
de quitter fa
Charge, ou m-cfme le
Pa.is;Maid
-que
s'zt
en
faifoit
ref114,
&
nC: e
mon.ftrott,
ii
proteftott
contre
ltJJ
des
domm11ges
de
la
BataiUe
qtl
on
s'en aOoit dormer, puis q11e luy /eul UJ
ejl4'it
la c11ufl.
Gu
Jca
}it
me.ttre
ftparement les deux Prej!res ,far l'aduis
qtlil
eut
ru'ils
(u6ornoient
H inoyofa
&
les autres,
pui4
les renuoyafans teur
fture tQrf,
auec cette
rej}on(e,
~'tlapportoit
a
P1parre&
afls
gens
de
la
part
del'Empe–
re~r,
'1:me dbolition
generale de
tout
le
ptt}!e;
$.!f'
1/
conjiderajl
au
refte
'f'ltel honneur ce
luy
flroit
J/
attoir
ejle
ca11
fa
de
fat
re reuoquer
les Ordon–
nances
>
/1lfe
maintenoit,
d
Jon
acco11Jlt1rnee,
dans le
r
bonnes
graces,
&
dans le
ft.mice
de
fa
Maiejlh
&
que
tosu
generalemer;t
luy
feroient
ohligez
,Ji
fans donner
BataiUe, les vns
Qbtenoient
f
ardr;n, les autres
des
richejfes
,
les autres des recompenfls
,
&
!es
autres
'"'
'Vie, qui
n,
ejf
tamau
ajflurfe
Jans
le
Com
bat.
M
ai4
c'ejloit haranguer vn
;Rocher, que
de
!try
direces
chofls;
Jon
objhnrttion,
&
ce//e de ces
Con-
fiillers, ejlant
Ji
~rande,
que pour
n.'
en
drfmordre,
tl
faLoit
1
ou
qti'
tis
fiiffant De(efper z
tout
afait,
OU
qu·its
fe
tinjfent pour lrminc1ble.s:
Au/Ji
eft-il
vuty,
q1/
outre
q11!
tls
fe
tro1tt1oient
en run lieu
grandtment
fort
d,
a./liette,
tt.s
auoient auec
c11x
quantile
de vittres,
6
d'
lndiens
deflruice.
Ce
font
les termes
expres
de
Gomare >qui
comprend
fom–
rnairement
ce que nous auon5 defduitaulong.
~nt
aux In–
diens
dent il parle, il
eft
cres-certain
que
tous en geeeral
fer–
uoi~nt
auec
affeCl:i0n
Gon~alo Pi~arre,
pource,
comm~
nous
l'auons
remarque
ailleurs , qu'ils
eftimoient
Fils
du
Soleil
&
- Frere
de leurs
Rois
les premiers Efpagnols,
qui
eftoientvenus a
!a
Conquefte
de leur
Pa'is,
lefquels
ils
appelloient
Yncas.
Com–
me
done
Gon~alo Pi~.arre
eftoit
de
ce
nombre.,
&
Frere
u
Mar–
quis Dom
Fran~ois Pi~arre ~
ils ne perdirent iamais !'amour
ny
le refpel\: qu'ils eurent pour
luy
urant
fa
vie,
&
le pleurerem:
tendrement
a
pres
fa
mort.
·
La
nuia
preceda la
Bataille,
&
lean d' Acofra fe refolut d'al-
lerattaquer
l
Armee
Imperiale
auec quatre censArquebuzi ers,
afin de tafcher, s'il
efioit
poffibh~,
de
reparer
la faute
paffee :
car par
my
les Soldats qui l'auaient fuiuy en la
dernicre
occa–
fi~n,
il
yen auoit plufieurs
qui
!e
pla~gnoient
fort de fon peu de
fomg, ou mefme
de
fon
peu d•experience au
fait
de
la Guerre:
C 'efl:
pourquoy,
Fran~ois
de
Caruajal
ayant
fceu tout cc q ·
'eftoic
pa1fe
d
art
&
d:autre)
n'eut oint r:egret
fans
rnifo
)
y
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