DU
CH!!•V.
G!t-"ANDJSSON.
3
.belle
&
trop digne de luí , pour ne pas l:¡.
regarder avec admiration
!
Je me fouviens
de lui avofr entendu dire qu'il folloit
s'
efforcer
de rendre le bien pour le mal rneme. C'eft
joindre la pracique aux maximes. Infpirer de
la
bonté aux rnéchants , forcer fes ennemis
de l'aüner, rappeller un ·hberrin aux bonnes
tnreurs '
& -
hü faire trouver fon inréret
a
~venir
ho1ó!'.Í1ete ·homme
'LSi
je
lui patdou–
·perai pes aéhons
.ú
nobles
!
Mais je me fou–
viensrau11i , que, fuivanr
la
letti-e de ce pau–
vre ll)iférable , je
·hu
ai quelque obligarion.
Il a'a ·pas été auili méchant gu'il pouvoit
l'etre. D'ail.leurs, la jeune filie de Padington
a marqué de
la
compa:ffion pour
moi.
Je
fµ.isréfolue d'ajaute.r cinquante guinées ame
s:intjli@nte de M. Merceda, pouc me_prouver
ad11oi-meme que
je
Cuis capable de fnivre un
hel
exellill:"le. O chere
.Lu.cie
!
je me rrouve
L1.
perite dans cetre admirable famille, que ,
pour ernployer une expreffion de
Gr
Har–
grave, j'ai peine a fopporrer rna propre
baífeífe.
De la nous fommes paífées
a
leurs affaires
domeíl:iques ;. car
j'
ai fait fouvenir les deux
f<eeo:rs qu'ellesm'avoientpromis un peu d'ex–
clicatíon. Voici ce que
j'ai
pu recueillir de
Ieurs ouvertures.
• Le chevalier Thomas Grandiífon , leur
pere , étoit un des plus beaux hommes de
fon remps. Il avoit un gour de mapnificence
qu'il conforva toure
fa
vie. Tous
les
plaifirs
a
la rnode étoient les fi.ens '
a
la réferv<:: du
A
z