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1 HISTOIR1!
mais n'efl:-ce pas
a
ce terrible accident que
je dois l'amitié avec laquelle je Cuis admi[e
dans une fi charmante famille.
La canverfation, pendant la route, efl:
tombée narurellemenr fur le voyage de
íir
Cnarles , dont les aeux fceurs fe Hattent que
M. Grandiífon leur apprendra le myfl:ere.
Elles en ont pri& occafion de me racónter
que dans le diner du famedi ,
fu-
Hargrave
a déclaré qu'il
eíl:
réfolu de voyager un an
ou deUJ{, parce qu'il ne peut demeurer dans
le royaume fans me voir,
&
qu'il efpere
du foulagernenr del'abfence. M. Bagenball
&
M . Merceda confentenr
a
l'accornpagner.
Mais, ce que vous ne vous imagineriez pas,
ma chere ,
fu·
Charles ayant parlé du repen–
tir de Wilfon
a
fes convives,
&'.:
les ayant
fait
convenir que la corruption d'un jeune
homme
>
que res bonnes qualités peuvent
rendre urile, éroir une perte pour la fociété,
a rrouvé le moyen d'engager
íir
Hargrave
a
promettre cent guinées pour fon mariage.
M. 1v1erceda, touché des memes argmnenrs,
en a promis cinquante. Wilfon ne recevra
les deux fommes qu'en époufant la jeune
fille
a
laquelle
il
s'eíl: engagé;
&
fir
Charles
prenant for lui-meme la conclufion de cerce
affaire,
apr~s
fon retour de Cantorbery, a
déclaré qu'il joindroit une libéraÜté
a
celle
des deux
autre~.
Ce n'eíl: pas tour, ma chere
Lucie , il a chargé fes fa:urs de me faire
agréer cette aél:ion,
&
de me demander
Ú
je la lui pardonnois. Ah! je la trouve rrop