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ctre $eulement considerees cornme un moyen de meftre
t~
public credule
a
I'abri de !'ignorance
ct
du charlatanistne;
non comrne un moyen de tyrannie
et
de
vexation:
!..~
le-:
gislateu~
ne permettra point aux ecoles de s'eriger en }u–
r'andes prohibitives-. Quand un eleve aura subi les examens
convenables dans un des colleges du
roya~me,
ii •
aura'
le
droit de pvatiquer son
art
par-tout ou hon- lui semblera ,
sans autre formalite que de i;epresenter ses grades aux direc–
toires
de departement et aux municipalites.
Le prix des receptions doit etre fixe par la loi ;
ii
est
natur~l
que le recipienclaire paie !'assistance de ses
exa~'i!.
nateurs et les menus frais que
~euvent
exiger ses programmei
ou !'expedition c!e ses grades ; mais la somme ne doit pas
eae
assez considerable pour exciter l'iHdulg.ence des col–
leges, en faveur d'un sujet inepte , ou pour rebuter un
sujet• plein de talent , mais borne
dam;
ses rnoyens
pe~
cuniaires.
Les charlatans sont
un
des plus grands fleaux du peupie.
II
est
i~dispensable d\~n
purger la societe. Quand un homme
pre tend avoir decouvert quelque
~emede
nouveau, faites
examiner ce remede par des
gens
instruits ; qu'ils en cons•
tatent les efFets; et s'il est veritablement: utile' recompense:i
l'inveateur/; mais ex·gez de :lui de rendre sa recette puhlique.
Tout remede secret doit etre traite wmme une imposturef,
et tout homme qui le debite comme
un
charlatan. La raison
et l'humanite sollieitent la vigilance de !'administration sur
cet impo;tant objet.
En etablissant Jes ecoles-pratiques ,
it
faut
oblige~
les
professeurs qui seront les medecins de l'hopital '
a
tenir
des notes fidelles de toutes Jes maladies qu'ils auront observees,..
et
des plans des traitemens qu'ils auront suivis. Le resultat
de ces notes donnera le tableau des epidemies et des
mer~
tai'ites, enrichira
la
science d'une
foule
d'observatfons pre..
~eusc5
;
et devant scrvi{ de j"&e·au
medecin , le
premwiir~
Mm~