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(

'557

)

ctre $eulement considerees cornme un moyen de meftre

t~

public credule

a

I'abri de !'ignorance

ct

du charlatanistne;

non comrne un moyen de tyrannie

et

de

vexation:

!..~

le-:

gislateu~

ne permettra point aux ecoles de s'eriger en }u–

r'andes prohibitives-. Quand un eleve aura subi les examens

convenables dans un des colleges du

roya~me,

ii •

aura'

le

droit de pvatiquer son

art

par-tout ou hon- lui semblera ,

sans autre formalite que de i;epresenter ses grades aux direc–

toires

de departement et aux municipalites.

Le prix des receptions doit etre fixe par la loi ;

ii

est

natur~l

que le recipienclaire paie !'assistance de ses

exa~'i!.

nateurs et les menus frais que

~euvent

exiger ses programmei

ou !'expedition c!e ses grades ; mais la somme ne doit pas

eae

assez considerable pour exciter l'iHdulg.ence des col–

leges, en faveur d'un sujet inepte , ou pour rebuter un

sujet• plein de talent , mais borne

dam;

ses rnoyens

pe~

cuniaires.

Les charlatans sont

un

des plus grands fleaux du peupie.

II

est

i~dispensable d\~n

purger la societe. Quand un homme

pre tend avoir decouvert quelque

~emede

nouveau, faites

examiner ce remede par des

gens

instruits ; qu'ils en cons•

tatent les efFets; et s'il est veritablement: utile' recompense:i

l'inveateur/; mais ex·gez de :lui de rendre sa recette puhlique.

Tout remede secret doit etre traite wmme une imposturef,

et tout homme qui le debite comme

un

charlatan. La raison

et l'humanite sollieitent la vigilance de !'administration sur

cet impo;tant objet.

En etablissant Jes ecoles-pratiques ,

it

faut

oblige~

les

professeurs qui seront les medecins de l'hopital '

a

tenir

des notes fidelles de toutes Jes maladies qu'ils auront observees,..

et

des plans des traitemens qu'ils auront suivis. Le resultat

de ces notes donnera le tableau des epidemies et des

mer~

tai'ites, enrichira

la

science d'une

foule

d'observatfons pre..

~eusc5

;

et devant scrvi{ de j"&e·au

medecin , le

premwiir~

Mm~