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les £lies ; ·et d'en former de semblables dans tp.ute.s
lei
municipalites qui ·n'en ont pas, sur le meme principe que
pour celles des
gar~ons.
Par-tout· l
'etu.dede
la physique a precede le reg!le des
lumiere$ et de la
sag~sse.
La connoissance des loix de
la
nature porte des
CO\l
ps mortels
a
toutes \es opinio,ns suf>ersti–
tieuses , prepare !'extirpation de toutes !es ·vfrites, et fraie
la route_de routes les vei:ites. Le createur de la philosophie
-
moderne, l'immortel Bacon, qui brisant le sceptre de ·l'ecole
~
et du milieu des fausses clartes de sol). siecle , pi:evenan(
'-par
u.neespece de revelation toutes les conqueces. de l'esprit
huhiain' s'etoit eleve clans l'aven·ir pour diriger notre
march~
et
regler d'avance tous nos pas ' nous offi:e sans cesse le
genie des' sciences naturelles , comme la vraie colonne lu–
lnineuse qui devoit nous conduire au sein des deserts ,
e~
le represen te chassant devant lui la
scholastiq.ueavec rous
!es phant&mes dont elle avoit
pe~iple
!'empire de la raison.
En elfet, messieurs , c'est
,a
ce genie bien'.aisant que la
philosophie <loit ses l?remiers progres ; les
nat~ons
Jes plus
eclairees n'ont secoue lerirs prej uges qu'ii. soh flambeau ;
les nations ig.norantes ne se debai:rasseront de leurs lange!i
q~e
par le meme secours.
Ii
importe done d'encoura.ger,
c.lefavoriser, de faciliter
l'etude de la nature , et d'et\
fournir par - tQut
les
~oyens
au.x homme11
avides de
s'instruire.
Independamment des cabinets de physique, d'histoil{_e natu-·
·relle, de laboratoires dechyrnie, de jardins de botanique, dont il
est du devoir deTadministrat\on d'enrichir tous!es depanemens;
je voudrois que ks debris des bibliotheques
d~s
-eiaisons reli-
1
gieuses
rn
ppriml:e~, se~vissent
de fonds pour de hons recueils
d~
livres
a
l'\!sage du public : le
voud1•oi~
qu'qn le.s multipliat
d~
-
toutesparts, afin de les ra,pprocber du plus grandnombre de
citoyens; je vondroisaBssi que. clans chaque district
O\l
du mo
in~
Id-ans chaque depa(ieJJ,lent, on
format
u.n~
cQJ.lecr,ion de tous le$
I
'