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( 330 )

Cette

culture devenant

libre

'en France ;

lt

.negociant eiranger aura toujours la crainte de

trouver chez notts une surabondance de mar–

chandis~s,

et d'avoir

a

soutenir la concurrence·

,<l'une denree

indigene,

qt1-i

sera

trois fois

moindre. Au contraire, il sera sur

de

vendre

a

une regie qui aura des

approvisionnem~ns

a

faire' qui pourra

m~me

aller chercher le

tah~c

chet

lui,

et supporter les avances que

nt

pourroit

fourn~r

un particulier.

Depuis

1777,

epoque

a

laquelle l'Angleterre s'est detachee

de

la

pltts riche

de ses colonies'

la regie

frans:ais.e

n'a achete des rabacs qu'aux

Ameri–

cains ; ils ont

ete

transpones' soit

pa~

le1irs

vaisseaux, soit par les notres....

La

cessa–

tion

d~

la culture en A,merique , n'est pas la _

seule perre que

ta

culture propagee en France

11ot1s occasionnel"oit. On sait

q~e

le tabac de

la

regie est recherche par les etrangers' par la

maniere dont il est prepare: on sait que cette

exportation nous produit un

benefice

de 4

millions par an ; comment Te conserver,

si

nous

n'avons

plus pour

matiere premiere qrre

1

du tabac indigene de mauvaise qualite .••

J'ajoute que la culture d'u tal>ac seroit ilui–

sible

a

l'agriculture en

general,

et contrairc

·.3

l'interet

des

provinces

exemptes.

Comme11t