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miner si le systeme du comite ne detrniroit pas
nos
~elations
commerciales avec l'f-nnerique
septentrionale. Je me b0rne
·a
sup poser que.
la culture du tabac, propagee en France, pro–
du.lse la moitie des besoins de notre consom–
mation. 11 est certain que le tabac indigene ,
s'il etoit universellement cultive, ne cofate–
!.oit que 7
a
8 liv: le quintal '
pui~que'
en
Alsace, Ollila}'avantage d'etre place
a
core
d'un
privilege exdusif; .il ne pr.oduit que 9 liv.
le guin tal. Supposons .que le prix moyen soit
de
1
o liv., tout le inonde sait
qu~
le tabac
~e
la Virginie coute
i5
a
30 liv. le quit.tai ;
dira-t-on que les Americains Jiniinueront leurs
prix
?
mais en ce moment les produits de leur
~ulture so~t
si mo-cliques, qu'elle est presque
abandonnee. Dira-t-on que le- t:abac americain,
quoique plus cher que le tabac indigene, ser–
?ira
a
des melanges ; mais que les gens riches
,poqrront
seu~s
en. acheter. Je demande si ce
ne sera pas nuire
a
nos relations avecles-Ame–
ricains
?,
_pour m1e nation , le plus stir m0yeg,
de s'appauvrir est de ne rien acheter, car
c'
e.stle moyen de ne rien vendre "·
. " L'Angleterre achete le tabac d'Amerique,
soit pour sa consommation , soit pour le re–
.v endre ; _
elle
n'a
p~s u~
seul arpent <le tabac.