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(ont sentir
a
Paris ; ce n' est pas sur les opinions
con~ues
a
Paris, quant au numéraire, que nous
<levo
ns
régler les notres ; ce
n'
est pas sur les
erremei:1s de la bourse de Paris ,
qu~
nous
de–
vons combiner nos opérations.
Et
je récuse,
dans
le sujet qui nous occupe,
le
jugement
de
ces banquiers, ces agens-de-change, ces
agioteurs de profession, qui, accoutumés jus–
qu'ici
a
influer sur les finan ces ' et
a
s' enrichir
des folies du gouvernement, voudroient nous
engager aujourd'hui
a
jouer son role' afin de
continuer
a
jouer le leur. )'
" Je
pe
ns e
done' du moins quant
a
moi ,
et
j'ai mille raisons de penser
~
que nous aurons
a
l'avenir plus hesoin
ele
numéraire que jamais ;
et
qu.e la
plus haute quantité
que
nous
en
ayons
jamais eue ' pourroit etre plus que
doublée , sans que no•s éprouvassions ce sur–
plus
que l'on semble craindre.
»
»
Dans ces momens sur-tout, ne
faut-il
pas
réparer mille échecs portés
a
la fortune
publique et aux fortunes particYlieres
?
Ne
faut-il pas adoucir' par un remede général ,
les maux particuliers ,
qui sont une suite
inévitable du bien public que vous avez
fait?
~'
t>
On doit louer sans
doute
le zele et
1~