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( 76 }

une secousse aux affaires, les arracher

a.

cette

mortelle léthargie dont elles ne demandent

qn'a sortir,

at:1

tnoyen d'une émission promptcr

et

abondante du numéraire fictif en

notr<1

pouvoir, nous ferons, pour la chose

publique~

ce qui se

présente

de

rnieux

a

faire;

nous

agirons comme ces médecins habiles, qui,

en ayant

égard

a

toutes les indications de la

maladie, pourvoient néanmoins

au

mal

le

plus

instant ; qui , s'ils ne guérissent

pas

encare' prolongent la vie' et donnent enfin

a

la nature le tems de guérir. ''

,.~

-Ainsi , nous écarterons ces plans subtils,

q

.ti

ne respcctent point assez les principes

séveres de la justice, qui reposent sur des

op ·ni

o

ns biza rres et particulieres; enfin

qui

ont

tout

en vue, excepté

e~/

qu'il

y

a de

plus

naturel ,

'le plus pressé et de plus

facile.

>'

H

Si

je

parlois

a

des hommes moins

éclairés

que vous sur les affaires , je releverois ici

une

imputation , dirai-je une chicane faite

aux assignats,. pour les attaquer dans leurs

effets.

Je

vous montrerois comment il

n'est

pas vrai qu"ils aient contr.ibué

a

la

rareté du_

numéraire.

Tant

que la caisse d'cscompte

a

fait

honneur

a

ses

engagemens' en

payunt

ses