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une secousse aux affaires, les arracher
a.
cette
mortelle léthargie dont elles ne demandent
qn'a sortir,
at:1
tnoyen d'une émission promptcr
et
abondante du numéraire fictif en
notr<1
pouvoir, nous ferons, pour la chose
publique~
ce qui se
présente
de
rnieux
a
faire;
nous
agirons comme ces médecins habiles, qui,
en ayant
égard
a
toutes les indications de la
maladie, pourvoient néanmoins
au
mal
le
plus
instant ; qui , s'ils ne guérissent
pas
encare' prolongent la vie' et donnent enfin
a
la nature le tems de guérir. ''
,.~
-Ainsi , nous écarterons ces plans subtils,
q
.ti
ne respcctent point assez les principes
séveres de la justice, qui reposent sur des
op ·ni
o
ns biza rres et particulieres; enfin
qui
ont
tout
en vue, excepté
e~/
qu'il
y
a de
plus
naturel ,
'le plus pressé et de plus
facile.
>'
H
Si
je
parlois
a
des hommes moins
éclairés
que vous sur les affaires , je releverois ici
une
imputation , dirai-je une chicane faite
aux assignats,. pour les attaquer dans leurs
effets.
Je
vous montrerois comment il
n'est
pas vrai qu"ils aient contr.ibué
a
la
rareté du_
numéraire.
Tant
que la caisse d'cscompte
a
fait
honneur
a
ses
engagemens' en
payunt
ses