(
81
)
peut
avoir réglé ses affaires, assis sa
tranquil..;
lité. U
ne
récons
ti
tution de
la
dett~
' · qui, a
mon avis, est tres-emb:irrassa nte pour €tre
faite avec justice, peut convenir tres-mal
a
la
nation débitrice , et ne disconven ·r pas
moins
a
une multitude
de ses
créancie1s.
u
ne
réconstitution n'est pas un paiement ;
et
pourquo1 ne
pas
payer
quand
on
peut le
faire
?
>'
»
Je
ne puis voir dans cette
masse
énorme
l:..J
'
'
l /\
ue contrats qu on nous propase,
q~1
une e
1ute
cl'autant plus
rapide
de leur valeur, et du
crédit qui
doit en
dépendre.
~u
prix
011
est
l'argent , et sans nouveaux moyens de
se
libérer, une infinité de ventes forcées de
ce~
contrats, seroit une nouvelle jugulation d'un
grand nombre
Q.e
créanciers
publics.
N 'ont-ils
done pas déja assez souffer t? et ne goutcrons–
nous
plus la
consolation
de
n'a.voir
du moins
excité,
jusqu'a
présent, que des plaintes
iné–
.vitables
?
>'
>'
Rien
ne nous oblj ge done ,
messieurs ,
'de
nous avanturer dans
une
carriere épineuse,
dont l'issue est au moins couverte de téncbres.
Je ne sais; mais
il
me
semble
qu'au lieu de
les aller d1ercí1er, nous devrions travailler á
éclaircir
cet
horison
qui se
rembrunit autour
.Tome
1
V.
F