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J

se réveilleront plus nombreux et plus pressans

que jamais; et le plus impérieux de tous,

celui de s'agiter quand on craint , de se.

'plaindre quand on souffre , éclatera par-tout

avec violence. Que ferons-nous alors ,

~i

nous

n'y

pourvoyons des-a-présent

?

Nous

verrons

rena1tre et se

multipEer

toute5 nos

miseres ;

elles nous investiront

a-la-fois'

et

seront peut-étre irrémédiables. Que ferons–

nous alors, vous dis-je? N'aurons-nous pas

épuisé tous 1 s expédiens dont nous avons pu

nous aviser dans notre détresse, pour pousser

lfl tems

?

Nous avons exigé une contribution

patriotique; de libres et nombreuses offrandes

nous ont été préseritées ; vaisselle , .bijoux,

tout est venu

a

notre

secours ;

tout s'est

englouti: la nation s'est appauvrie, et le

tn~sor

n'en est pas plus riche.

;~

)~

Je frémis quand je pense, qu'avant deux

mois nous touchons

a

la fin de nos assignats.

Une fois consommés, qu'avons,,.nous ensuite

pour nous soutenir? Rien. Je vois déja le

ministre des finances venir dolemment

nou~

présenter un nouveau certifi'"'at de notre ruine,

et nous proposer ce qui ne

pourra

pas meme

nous

sauvcr, au prix de

la

honte, des éter–

nelles suspensions, des attermoiemens indé--:

F

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