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l

150 ]

e premiere né::éssité , , les

feroit

affluer de

·outes J.,.arts?

».

"' L r::- s faits se J01gnent 1c1 au raisonnement.

- ,'auteur donne l'exemple de

l'Angleterre,

oii

1e

n1·m~r-~lÍre

surpasse

de beaucoup le

notre;

.i.'-1.LHi,

d:t-il,

les souliers

y

coútent douze francs.

J'aurois beaucoup

a

dire sur

ces

souliers de

dou:L.e

francs : espece de

souliers,

qui, appa-

1

rnment , ont la propriété particuliere de

co11.ter douze francs

a

Londres , et ensuite,

>

r<1i~on

du tran$pott, des <lr9its d'assurance

et d'entrée' de venir s'offrir

a

sept francs,

:rue

Da.uphine

a Paris

>~.

'" Mais, sans rernarquer que les personnes

qui sont appelées

a

consommer des choses

recherchées et d'un prix un peu élevé, font

aussi des profits plus considérables; je deman–

derai

a

l'auteur, pourquoi il ne nous parle '

pas du prix

du

pain en Angleterre,

puisqu'íl

s'agissoit <le pain dans son écrit

?

pourquoi

il ne nous parle pas , en général , du

prix

des alimtns de premiere nécessité dans ce

ays-L\ , du salaire des journallers et de

la

t-nair~

- d"cx:'

tvre

ordinaire? E

est vrai qu'i

~ttroit

été forcé de convenir que tout cela

n' e

t

pa,.. plus

cher'

que tout cela

meme

est

mo1ns

chcr

en

Angleterre

qu'en France.

I1