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e premiere né::éssité , , les
feroit
affluer de
·outes J.,.arts?
».
"' L r::- s faits se J01gnent 1c1 au raisonnement.
- ,'auteur donne l'exemple de
l'Angleterre,
oii
1e
n1·m~r-~lÍre
surpasse
de beaucoup le
notre;
.i.'-1.LHi,
d:t-il,
les souliers
y
coútent douze francs.
J'aurois beaucoup
a
dire sur
ces
souliers de
dou:L.efrancs : espece de
souliers,
qui, appa-
1
rnment , ont la propriété particuliere de
co11.ter douze francs
a
Londres , et ensuite,
>
r<1i~on
du tran$pott, des <lr9its d'assurance
et d'entrée' de venir s'offrir
a
sept francs,
:rue
Da.uphine
a Paris
>~.
'" Mais, sans rernarquer que les personnes
qui sont appelées
a
consommer des choses
recherchées et d'un prix un peu élevé, font
aussi des profits plus considérables; je deman–
derai
a
l'auteur, pourquoi il ne nous parle '
pas du prix
du
pain en Angleterre,
puisqu'íl
s'agissoit <le pain dans son écrit
?
pourquoi
il ne nous parle pas , en général , du
prix
des alimtns de premiere nécessité dans ce
ays-L\ , du salaire des journallers et de
la
t-nair~
- d"cx:'
tvre
ordinaire? E
est vrai qu'i
~ttroit
été forcé de convenir que tout cela
n' e
t
pa,.. plus
cher'
que tout cela
meme
est
mo1ns
chcr
en
Angleterre
qu'en France.
I1