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(

1

47 )

,,_/\

1

,

,

1

penuc1eux sysletne

!t

que

es etats

n

ont

pAus

qu'une apparence de prospérité, qui peut s"é–

vanouir au

premier revers.

On

ne

considere

pas , que ce sont des guerres insensées, de

coupables

profusions, de mémorables extra–

Vd~anccs,

qui ont obéré

a

la longue

le~

gon–

vernemens, accablé

les peuples,

corrompu

les mreurs, avili les ames. On

ne

considere

pas, que, si c'est

la

l'ouvrage du vice et de

la

folie,

il

n'est pas

d'une politique bien

sage

~

hi

en

vertueuse'

de

nous exhorter

a

le

main–

tenir

»·

'" On vous-dit, qu'avoir

en vue,

dans

ces

opérations financicres, de

faire -

hausser

ou

bais!;er le

prix

de

l'argent, c'est incapacité ou

charlatanisme.

Eh

!

messieurs ,

quand

l'inca–

pacité

ou

le

charlatanisme ont formé, dans

la capitale de l'empire., un tourbillon d'affaires ·

dévorantes, un

gouffre d'especes;

quand ils

ont

fait

excéder par ce

moyen

toute borne

au taux d.e l'argent; qu'on vous

permette

de

tenter

a

cet égard quelque 1·éforme; elle ne

peut etre que salutaire. Faire rétrogader

l'in·

t·ér

2t

par des

príncipes

contraires

a

ceux

qui

l'ont si monstrueusement élevé; c'est trav;i:.lle1·

a

t

p"·ospérité nationale;

c'est fonder le

Bien

<lu

c0mmerce, de l'agrir.:u.hure,

sur

l'ané2nti

~e-

K

2