(
1
49 )
e:vertir
le peuple
sur
le
renchérissement
du paitt
par les assignats. Mais mal raisonner · n' est
pas
instruire; égarer n'est pas
avertir.
H
.H
On
représente dans
cet écrit,
!'argent
comme une
marchandise.
A
la bonne heure,
dans sa qualité de métal,
cornme
seroit le
fer et le plomb; mais dans sa qualité de
monnoie,
ce
1a n' est pas. Alors
l'argent
repré–
sente tout ; íl sert
a
tout : c'est ce qu'aucune
marchandise ne peut
faire. Ces march:-indises
périclitent
a
les garder; elles ruinent le mar–
chand par le
chomage ; il faut les
vendre.
Mais je n'ai pas ou! dire, qu'on eut grande
hate de porter son argent au marché pour s'en
défaire.
>~
»
Cette faculté que possede
l'argent
~
de
représenter l'universalité des
choscs,
le sous–
trait
aux
conséquences établies par l'auteur.
L '
•
d
I
•
'
augmentation
u numeraire , n augmentant
pas
le
besoin
des
premieres subsistances,
puisque ce besoin est borné par sa nature,
inais facilitant et multipliant leur production;
la plus
grande partie du numéraire qui s'accro1t,
se porte vers de nouveaux obj ets , et crée de
nouvelles jouissances. Oublie-t-on encare
nos
relations
commerciales
?
Et ne vo1.t-or: p
a>
s_u\m renchérissement
iensible
dan
5
les
obje!s.
K 3