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( 14J ) ,

tat

sont

appellés

a

devenu·

propriétaires.

Et

si

l'homme qui a prononcé ces étonnantes paro–

hs'

étoit ehcore

a

la

tete

des finances '

je

h,,i

dirois

a

mon tour:

a

quelle époque

tenez-vous

un tel langage? Et

dans quel Lieu

vous

per~

mettez-vous de le tenir

?

~~

~~

Ce

meme

administrateur,

qui,

plus

vive...:

ment que personne, a peint le dénu(Sment que

nous éprouvons, trouve néanmoins

que

nous

avong encore assez de numéraire pour effectuer

la vente de deux milliards de bicns né1tionaux.

11

ne' pense pas que ces terres ajoutées

a

tant

d'autres terres, qui

déja

ne se vendent J!Oint

faute

de

moyens, se vendront

bien

moins en–

core , si le numéraire n' est

poi.Rt

encore aug...

menté. I1

redoute

les

assignats

qui

paient

la

dette

publique; mais

il

craint

moins

ceux_.

qui rie la paient pas.

11

permet que le c:-t_Jital

de

la

nation se ronge, se détruise, paur

c–

quitter tant bien que mal les

intérets

qu'elle

doit' pour subvenir

a

un

déficit

joti.rnalier;

alors les assignats lui semblent

néce~saires.

})

'>

Mais l'opération

qui

nous

libere par

leur

entremise, et prépare pour le trésor public

Jes moyens de diminuer a l'avenir ces secours

f~traord·

naires;

il la

repousse,

il la

décrie

t;omme désastreuse; et sans nous nen oifrir.

.Tome

Ir.

K