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I)

t

j

;htroit vu, cles-lors, que le numéraire doublé ne .

double pas le prix des choses nécessaires; et il

n'auroit pas publié sa feuille

>,.

'~ !\~ais

puisque nous en sommes

a

l'Angle–

terrc, qu'on me permette encore un mot sur

cet échaf[rndage de

raisonnemens

do11t

()11

veut épouvanter nos manufactures, en mon–

trant leur

nlÍne

dans nos assignats. L'augmen–

tation du numéraire , dit-on, renchérira les

vivres; ceux-ci renchériront la main-d'ocuvre;

les ouvrages des manufactures hausseront

de

prix; nous

n~

pourrons plus soutenir la con–

currence; et tandis que nous ne vendrons rien

aux étrangers , ils nous inonderont de leurs

marchandises, et finiront par emporter le reste

de nos écus. Si cela pouvoit étre vrai pour

nous

a

l'avenir, cela devroit l'étre aujourd'hui

pour les Anglois, puisqu'ils sont trois fois

plus riches que nous en moyens de circu–

latíon.

Or,

vous savez, messieurs, comment

nous devons craindre, par leur exemple, que

cet horcscope ne s'accomplisse

a

notre égard·

Fasse

le

ci~·

.. que

les

assignats

ruinent bientot

notre

commerc~,

comme la mu1titude des gui–

nées

et

des papiers ruine aujo1;rd'hui celni

'Anglet( rre

!

».

•~

Ce ne ont la sans dcutc, de la

p'1rt

de

K4