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I
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les
ass1gnats , qu,ils seront
répandus
Ion
tems
avant
que
les
domaines
nationau."
s'achetent; que l'acquit de
ces
domaines
par
leur mayen , ne s'accomplira qu'au bout dé
plusieurs années; et qu'ainsi
l'on ne
peut
regarder l'achat des biens nationaux
comme
<lébarrassant
a
mesure
la
circulation,
pl?lisqu'elle
.en
sera d'abord surchargée.
»
»
J'observe
sur cela,
1°.
qu'il s'en faut
bien
que la
so~me
d'assignats
que nous
proposons;
'.double,
<lans
la circulation actt-1elle, la
somme
'de nurr:éraire que nous possédons ordinaire–
ment. La moitié peut-etre de
cet avoir en
numéraire , ayant disparu de la
circulation;
ce déficit qui tend
a
s'accro!tre' peut par–
venir au
point le plus effrayant. Ainsi
l'émis~
sion proposée
ne
fa.it, en plus grande
partie ,
que combler le vide, réparer la perte.
~·
>>
2
°.
11
est
impossible , quelque diligenc ,
que l'on mette dans l'examen des créances,
l'appurement des comptes et la création des
assignats, de consommer
cette
grande opération
sans un
travail de
plusieurs mois,
peut-etre de
plus d'une année. On n'a done pas
a
craindre
une émission prompte et brusque de la
totalit~
des assignats. ;)
.. 3
°.
Avant
~a
liquidation
de la
dette
exigible