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162 )

epandus dans le

royaume,

les désordres sus ·

ci tés

par

les

ennemis

de

la révolution,

et la

<léfiance publique qui en est la suite. Or,

je

vois

bien

la

les raisons qui chassent l'argent,

qui créent la misere générale; mais je

n'y

1

vois

pas

cdles

qui

etnpechent qu'on ne rem–

place cet argent' qu'on ne subvienne

a

cette

misere;

et

je plains

l'orateur qui marche

ici

a

rebours de ses intentions ,

et

qui plaide si

bien, sans s'en appercevoir, en faveur du parti

,qu'il vouloit combattre.

>}

'<

I1

contínue;

il

se

récrie

de

ce qu'on

pense

faire

des amis

a

la constitution '

par la cupidité et non

par

la justice.

Mais

les

as~ignats

- monnoie

font

justice

a

tout

le

monde ;

mais

ils soustrayent

une

foule

<le

citoyens

a

la

cupidité

de

quelques

hommes.

Eh! vraiment; il est permis peut-etre de

combattre un intéret par un

alltre ;

il est

permis d'opposer

a

l'intéret

mal

entendu'

qui

fait les

anti-révolutionnaires , un

intérct

bien entendu,

qui

arracb.e

les égo!stes

a

leur

systeme

d'indépendance , et

les

lie ,

par

leur

fortune

particuliere '

a

la

fortnnc

publique ,

au

succes

de

la

révolution. Je

upplie

done ces

moralistes

sublimes q ··