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epandus dans le
royaume,
les désordres sus ·
ci tés
par
les
ennemis
de
la révolution,
et la
<léfiance publique qui en est la suite. Or,
je
vois
bien
la
les raisons qui chassent l'argent,
qui créent la misere générale; mais je
n'y
1
vois
pas
cdles
qui
etnpechent qu'on ne rem–
place cet argent' qu'on ne subvienne
a
cette
misere;
et
je plains
l'orateur qui marche
ici
a
rebours de ses intentions ,
et
qui plaide si
bien, sans s'en appercevoir, en faveur du parti
,qu'il vouloit combattre.
>}
'<
I1
contínue;
il
se
récrie
de
ce qu'on
pense
faire
des amis
a
la constitution '
par la cupidité et non
par
la justice.
Mais
les
as~ignats
- monnoie
font
justice
a
tout
le
monde ;
mais
ils soustrayent
une
foule
<le
citoyens
a
la
cupidité
de
quelques
hommes.
Eh! vraiment; il est permis peut-etre de
combattre un intéret par un
alltre ;
il est
permis d'opposer
a
l'intéret
mal
entendu'
qui
fait les
anti-révolutionnaires , un
intérct
bien entendu,
qui
arracb.e
les égo!stes
a
leur
systeme
d'indépendance , et
les
lie ,
par
leur
fortune
particuliere '
a
la
fortnnc
publique ,
au
succes
de
la
révolution. Je
upplie
done ces
moralistes
sublimes q ··