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[ 165 ]

tances

pareilles aux notres.

Plus

heureux dan

nos besoins, nous avons une richesse réelle

a mettre en circulation. Ceux qui acheteroient

des biens nationaux avec des quittances

de

finance ,

les acheteront également avec des

assignats; mais ceux qui

n

'en pourront pas

acheter avec leurs assign.ats,

p~r

le besoin

d '

¿·

1

'

'

en

isposer pour que1qu autre usage, qu a

1

1 ..

roient:..ils fait

de

lcurs quittances

?

Ils

les

auroief}t vendues

a

perre' pour se procurer

ces memes

assignats.

Ainsi

ce n.uméraire

national' par cela

meme

qu'il est entrainé

pour quelque tems dans la cirntlation, atteste

sa double utilité;

et

la quittance de finance

ne

peut

point le remplacer

a

cet égard. ))

~~

Supposons

que la

nation acquit tout-a–

coup assez de nutilléraire pour payer sa dette;

qui pourroit se pla·indre

qu'

elle l'appliquat

~

cet usage?

Qui

pourroit se récrier contre

une

telle opération, et

la

repousser par

ses

conséquences? Messieurs ,

je

soutiens que

not s avons un numéraire moins dangereux

pour nous libérer.

11

n'est

pas

a

demeurc ;

il

ne nous

surchargera pas. Nos fonds

terú–

toriaux

seuls

ont

permanens ; et c'est un

,_Jier

a

tems qui les i-epr

':,ente.

Ce

pap1er>

L 3