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tances
pareilles aux notres.
Plus
heureux dan
nos besoins, nous avons une richesse réelle
a mettre en circulation. Ceux qui acheteroient
des biens nationaux avec des quittances
de
finance ,
les acheteront également avec des
assignats; mais ceux qui
n
'en pourront pas
acheter avec leurs assign.ats,
p~r
le besoin
d '
¿·
1
'
'
en
isposer pour que1qu autre usage, qu a
1
1 ..
roient:..ils fait
de
lcurs quittances
?
Ils
les
auroief}t vendues
a
perre' pour se procurer
ces memes
assignats.
Ainsi
ce n.uméraire
national' par cela
meme
qu'il est entrainé
pour quelque tems dans la cirntlation, atteste
sa double utilité;
et
la quittance de finance
ne
peut
point le remplacer
a
cet égard. ))
~~
Supposons
que la
nation acquit tout-a–
coup assez de nutilléraire pour payer sa dette;
qui pourroit se pla·indre
qu'
elle l'appliquat
~
cet usage?
Qui
pourroit se récrier contre
une
telle opération, et
la
repousser par
ses
conséquences? Messieurs ,
je
soutiens que
not s avons un numéraire moins dangereux
pour nous libérer.
11
n'est
pas
a
demeurc ;
il
ne nous
surchargera pas. Nos fonds
terú–
toriaux
seuls
ont
permanens ; et c'est un
,_Jier
a
tems qui les i-epr
':,ente.
Ce
pap1er>
L 3