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ne
sont
que des métaux de luxe , dont l'homm-e
ne
peut
tirer aucun parti pour
s<:?s
vrais
be–
soins. Ils ne sont pas moins étrangers aux pre–
miers des arts nécessaires, qu'ils ne
le
sont
a
notre nourriture,
a
nos vetemens. Mais no–
·nobstant cet usage rcstraint et non essentiel
des métaux précieux, leur qualité représen–
tative s'est étendue conventionnellement
á
-tous les objets de la vie.
~'
)>
Comparons maintenant nos assignats
a1L ....
métaux-monnoie. A la difterence de ceux-ci.,
ils
n'ont aucune valeur
intrinseque; mais
ils
ont
a
sa place une valeur figurative qui
fai't
leur essence.
Les
métaux dont se forme la mon–
noie, ne
s'empl~ient
q-µ'aux
arts
sécondaires;
et la
chose figurée par les
assignats,
e'est
le
premier, le plus réel des biens,
la
source de
1:outes les productions.
'~
'~
Or,
je demande
a
tous
les
philosophes,
a
tous !es économistes'
a
toutes les nations de
la
terre, s'il
n'y
a pas plus de réalité, plus
de richcsses véritahles, dans la chose clon t
nos assignats
sont
le
type,
que dans la ehose
adoptée sous le nom de monnoie. Je deman(le
dcs-lors' si
a
ce
type
territorial'
a
ce
papier–
:íig_un
t~f
du premier
des
biens,
une nation
-C-Omme la
not r e
ne peut pas attacher
aUSSJ'
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