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tionale;
qu'on part,
darts
tous
ses
raisonne~
111ens,
d'un principe de doute
et
de défiance.
Car
il
seroit trop absurde de
µrétendre
ren–
verser un projet solide, fo ndé sur la valeur
réelle de nos assignats, si l'on ne contestoit
pas
au fond
cette valeur, si l'on ne se
plaisoit
pas
a
regarder comme conjectural tout le
sys–
teme de la
restaurat~on
de nos finances,
qui
repose sur ce fondement.
»
)' C'est done la persuasion de la vente cer•
tai~e
et instante des biens nationaux, qui peut
seule assurer le succes de notre proj
2t
de
li...
quidation par les assignats; comme il
n'y
a
que cette vente effective qui puisse sauver
la
chose publique. Ainsi, je mets au nombr e des
ennemis de l'état, je
regarde
comme
criminel...
envers la nation' quiconque cherche
a
ébranler
cette base sacrée de tous nos ¡:rojets régéné–
rateurs,
a
faire chanceler ceux qui
s'y
con–
fient. Nous avons juré d'achever, de mainte...
nir notre constitution; c'est jurer d:employer
les moyens propres
a
ce but; e'est jurer de
<léfendre les décrets sur les biens nationaux,
d'en poursuivre jusques
a
la
fin'
d'en hater
1'
exécution; e'est un sermer:.t civiqu.e, comr ris
dans le serment que nous avons fait; il
n'y
a
pas un vrai citoyen, pas un bon
Fmn~ais,
~mel~
R