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M1RABEAU.
MESSIEURS,
·'' J'eus l'honneur de vous exposer, le
27a0Cit
üernier, la
mesure que
Je
croyois Ja
plus
con
:venable
p~ur
liquider cette
parti e de, la
dette
nationale , · appelée la clette exigible ; et je
me
félicite du
tems - éco~lé
d<fs...
~ors
jusqu'au
mo–
ment actuel ' c:¡ui
nous
approche .
d'u"ne
réso–
lution
définitive
sur
cett'e 1natiere. Le projet
que je s.oumis
a
votre
ex~men'
et
les raisons
dont je
l'appuyai,
ont engagé une·
discussion
tres-étendue; la q'uestion a été agitée
dans
tous les
sens , soit
dans
cette
assemblée,
soít
·eans des sociétés particulieres ;
de
nombreux
écrits
ont été publiés
contradictoirement';
rien
. 'ne manqti1e,
ce
sembh~,
.de
tout
·Ce qui
peut
, ,
tni'rrir une décision
>>.
•
1
~
Mais il a rrive , dans des matieres
de
cette
etendue-'
sus~ eptibles d'etp~
en.visagées
sous
tant
de faces,
qu'on
s'embarrasse enfin par
la
multi~tule
des
obj
ections et
des
réponses ; et
la
discus3ion
~
011
tout
semble
exposé
et
ha~
lancé,
reporte
l~s
esprits au
meme
point
d'ín~
certitude d'oú
ils sont partis; car le
doute
est
bien plus le résultat des
lumi~res v~gues,
que
,-,de l'ignorance ,,.