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je l'ai connu comme un homme qui exploi–
toit, plus ou moins froidement ,
tous
les
hommes qui se
meloient
des
affaires
publiques,
" mais je n"'ai jarnais eu avec lai
de
relcttions
particulieres :
c'est un homme, comme il
y
.
'
l'
'
.
'
.
en avolt, au tems ou
on s amuso1t
;i
vott
eles fous dans les
cours,
tantot
áristocrate
~
tantot
démocrate,
aujourd'hui enragé dans
un
sens,
et
demain dans un
autre;
jugez si tout
cela pouvoit
me
donner
beaucoup de confiance
en
lui.
I1 prétend
m'avoir
adressé des
n1émoires,
je ne
dirai ni oui ni non ;
je
re~ois
tt-peu–
prcs
cent
lettres
par jour;
il
m' est aussi par–
venu
eles
milliers de mémoires; j'en ai lu
quelques-uns; il
y
en a beaucoup que
je
n'ai
p<ls
lus,
et -que probablement je
ne
lirai
pas.
- Il
est
tres -
possible que
les mémoires de
!vl.
Riolles
se
trouvent parmi
ceux-li :
ce
·que je puis dire , c'est
qu'il ne
m'a' rien en–
voyé
a
ma provocation.
Depuis
long-tems
mes
torts et
mes
services ,
mes
malh~urs
et
mes
succes '
m'ont
~galement
appellé
a
la ,
cause de
la liberté : depuis le
donjon de
Vincennes
et l_es différens forts du royaume
ou je
n'avois pas élu
<lomicile, n1ais
011
j'di
é
té
arrcté par clifférens motifs, il seroit diflicil e
de citer un
fait,
u~
écrit,
un
discours
de
moi,