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bons services.
Qu'aurions-nous
fait,
~1~::>.)J
eurs.,
et qu'auroit
fait:
lui-meme le
ministre,
si ces
filcheux assignats ne
fussent v enus
a
notre
sc–
cours
?
Qai peut s·avoir
ot1
nous en ser!ons,
sans
cette ressource si
déplorable?
Le
numé–
raire
alor~
étoit
déja
rare ; ríen n'alimentoit
le trésor pub1ic;
c'étoient
les
memes
plaintes
qui se rr:nouvellent au1ourd'hui. Les assignats
libres
croupis50Íent
d,1ns
la
caisse
d'escompte;
il
a
fallu en
faire· de
la
moHnoie
pour
leur
donner cours , et que1que tems
apres,
voici
ce que le min!stre
dit dans
cette
assemblée:
J..
Yous apprendrez.. sans doute avec intérét que le
crédit des assig:uzts
s-.annonce aussi bien qu'on
p?llVOtt
f
attendre
e
I
) •••••
Le trlsorier de l'extraor–
dinaire ne peut sufjire
a
touus les demandes qui
lui
sont faites .
.....
dt nouvelles parties de billets
áestinés
a
la circulation.
Cet hommage re.adu aux
assignats-monnoie
par le ministr
~,
est d'autant
plus
probant
et
d'atHant
plus noble,
qu'il
n'a–
voit
aucune
part
a
cette mesure.
Que prouve
done aujourcl'hui
contre
lei
assignats , cette disette de
numéraire
dont le
public souffre, et l'inquiétude de l'adminis-
_
(1)
l\lémoire du
i4
mai
i790,.
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