Slance Ju soir
19.
r
Dans celle du
m~tin
18 ,
l'assemblee avoit
pris
connoissance d'une
lettre adressee
a
M. Necker, par M.
TroRchin,
au nom de la
· vil-le de
Geneve.
Dans cette lettre , M. Necker etoit d'abord
informe de la
penurie
des
Genevois,
ct
charge
ensuite d'offr!r
a
l'assemblee nationale ' au
nom de la republique, un don de neuf cent
mille livres '
a
prendre sur le paiem nt d
s
rentes viageres de
1789.
M. de
Volney
avoit dit :
il est bien
censtant
que le !JOZtYernement de Gen
eve
n' exist pas par le.
consentement
Libre
de
la
nation,
mais
qr/
il
1u.
se
maintient
que par notre garantie.
Si l on
en croit
des
bruits
qui meritent
n9tre
examen'
cette
gtne–
rosite
est loin
d'etre
gratuite. Elle
tient
par
qucL..
que
fil
que naus
pouvons
atteiJZdre
a
la
garantie
que
l'
on vient
de
ratifier,
en
faveur
du
parti
des
aristocrates genevois
,
contre
l'
indret
de La
rcpu–
blique. L'assembUe
,
en acceptant u.n don
pretendu
gratuit, parottroit et ne
dai~
pas
parol!re proteger
des engagemens
contraires
a
tOllS
Les
principes ....
Sur ces observations judicieuses , et senties
par tous les
am1s
de la liberte .,
la question