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ment leur
veritable sens :
Quand Les comldiens
attront epure leurs theatres
( et alors la scene
etoit occupee de ces miseraples farces qu'on
~'honnore
devoir oub
lie ) ,
on
s'
occupcra
de
determiner ce
qu'ils
doivent etre dans
t
ordre civ il'
d'
Cll
ils ne paroissent pas devoir etre rejettes pour
eux-memes.
Aujourd'hui
mem~,
Mess ieurs,
il
est
des provinces franc;oises
qui
deja
ont
secoue le prejuge que nous devons abolir,
et
la
preuve en est , que les pouvoirs d'un
de nos collegues ,
depute
de Metz ,
sont
signes
de
deux cornediens.
11
s·eroit
don-c
absurde
~
impolitique meme' de
r<~fuser
aux
co1nediens le titre de citoyens, que la
nation
leur
d~fere
avant
nous,
et
auquel
ils
ont d'au–
tant
plus de droits qu'il
est
peut - etre
Vf<l;i
~u'ils
n'ont
jamajs merite d'en etre
depouilles
» .
Le decret fut rendu en ces termes :
»
L'
assembUe nationale decrete
,
1°.
que
Les
non-catlwliques qui auront
d'
ailleurs rempli toutes
Les conditions prescrites dans .ses precedens decrets,
pour etre electeurs
et
eligibles, pourront etre
etus
dans tous Les
degre~
d'administration, sans excep–
tion
~~.
2
°.
Que les non-cat!zoliques sont capahles de
tous Les emplois civils
et
militairej
,
comme !es
azttres citoyens
>~.
/