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2
J
u.negenerosite
gratuite et mal
entend11e,
que de
prononcer leur aptitude
a
ces en1plois
».
»
Eh
!
Messieurs, seroit - ce parce que ·
l@S
juifs ne voudroien
t
pas etre ci toyens ' que
vous ne les declareriez pas citoyens
?
Dans
un gouverne1nent comme celui que vous
ele.:..
vez ,
il
faut
que
tous les hon!mes soient
hommes ;
il
faut bannir de votre sein ceux
qui ne le sont pas, ou qui refuseroient de le
devenir
>>.
~~
Mais la requete que les juifs viennent de
faire remettre
a
cette
assemb~ee
,
prouve con–
tre l'assertion
du
preopinant.
(lei
torauur
Lt
1ute
phrase
tl,e
cette
'requete
,
dans
l ,1q
u lle
l~
j
uifi expriment
fonement
le
1-'cett
d' c'tre dJc!arJs
citoye11s.)
-
Je conclus de ce que
j
iens de
lire , ·qu'il faut
ajourliler
la· que
ti
n sur Jes
juifs , parce qu'elle n'est pas
encore
a sez
cclaircie ;
n1ai$ que
je
n'en
ai pas
n1oins
' dt1
chercher
a
detruire
lcs
imprcss:ons
que
le ,
preopinant auroit pu
faire nal.tre
contre
ce peuple, moins coupable qu'infortune "·
. »
Je passe au second obj et. -
Non -seule–
ment il n'existe pas de loi qui
ait
declar' les
corilediens infames ;
tr
ai
>
1es
eta
t
-
gen
eraux '
lenus
a
Orleans ,.
ont dit , article IV de leur
ord.onnimce,
pFesque ces
!liets
,
m~us
ccrta1ne-
· '
.