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amour
pour
la
liberte, sevi;.)soi
t
·
contre eux
par les
menaces,
par l'interdiction du
com–
tnerce,
par
un cordon
de
troupes
qui
les
enfer–
moit clans leurs murs. II
faudroit
vous
mon–
trer
en 1782, GenGve assiegee,
envahie,
les
defenseurs du peuple
e~
·iles , le p u1 le lui-
111eme
desarme, traite comme
un
conquete,
soumis au double joug du despotisme civil et
du desp<:?tisme 1nilitaire, et cinq cent Gen -
vois
s'eloignant avec horreur de lcur patrie
01,primee. C'est ainsi
que nous
avons servi
les
aristocrates
de Gen ve ; tels
sont
1 ,.. bien–
faits
dont
ils
nous
apportent le
pri~'·
1
1· is le
moment
n'est pas venu d'abiter cette
question
des
garanties nationales , d' xaminer si nous
laisser,ons aux rpini tres le
pouvoir
de-
1n&ler
la France clans les
trac-- sseries
int '
rieures
des
autres pays' de
preparer pour
ra\
enir des
semences de difficuit
's ,
<le
guerres,
de
de–
penses
onereuses pour nous' absurdes
en
elles–
memes'
et odieuses
a
nos
voisins )).
~'
Cette question
vous
sera
porte
par
1
es
Genevois enx-memes, qui, clans le moment
011
leur
gouvernement sollicitoit la
garantie,
ont
com1nence
a
se
rcunir'
tnais lentement'
,, pour
vous
demander de
le~
laisser a
U.'lSi
linres
'
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