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secourt le peuple ,
quand
on lui donne du
travail.
J
e ne puis voir ici nulle contradiction;
mais
j'applaucfi's
au tres-louable et
t~es-heureux
accord
de
M.
Bailly ,
quand il reclame
eeta–
blissement d'ateliers
publics ,
cornme
un sou–
lagement veritable
chi
peuple ;
le sou1agement
veritable du
peuple '
est le p·remier de ses
devoirs ' et le
plus sacre
des
notres.
Je
con–
clus
a
ce
que le proj et de decret ' prcsente
par
le comite , soit discutte sans desemparer.
~>
Cet
avi.s fut adopte, et la discussion
continue~
dU
fendemain
,
eut pour
resuftat
l'adoption,
a
tr~s-peu
de
chose
pr'es
,
du proj et de decret
pre–
&ente
par
M. de la Blache.
Seance du soir
16:
,
L'assemble~
nationale avoit
~eja
oecupe
plusieurs de ses seances
~
la
discussion d'un
projet
de
decret '
dont
robjet
etoit de ren–
dre enfin
a
la
societe, cette
foule
d'in<lividus
qui, pour la plupart innocens, ou
seulement
coupables
d'itnprudences '
lui
avoient
ete
ravis
par le 1nonstnteux
pouvoir
des
lettres-de-cacher.
Aujourcl'hui ,
le comite proposoit de
don–
ner
des
juges
a
ceux qui' prevenus '
et
non
convaincus
de
cnmes
capitaux ,
avoient