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I
r
2;e ]
be~oins
de
l'annee
presente,doivent
disparoitre:
eh vcrit€'
jfi
ne sais si
'avec
quelque
~rudence
on pent vouloir differer encore. Je ne m'etois
pas
propose de traiter
l'affaire
~u
fonds;
mais
s'il
faut dire un mot de
mon
opinion ,· il me
semble qu'on exagere les avantages et les in-
. . conveniens de ce plaff un peu partiel ;
j'y
vois cependant un ava.ntage incotnmensurable,
c'est de s'occuper
r~ellement
<les ventes decre–
tees , c'a'St de commencer cette realisation
si
recloutee. Les objections de
detail
ne sont pas
difficiles
a
resoudre '
si elle$ ressemblent toutes
a
la
contradiction supposee
entre le
memoire
de
la
municipalite et le discours
de M.
Bailly,
le quart de deux cent millions etant de cin–
quante millions , le quart de ce quart n'est
que le sixieme de deux cent
millions.
L'autre
contradiction est aussi veritable ; n'aguere M.
Bailly , se presentant comme maire , est venu
proposer une magnifique acquisition ; aujour..
d'hui , membre de cette assemblee
~
il a
parle
sur les tres-veritables sacrifices que font in–
cessamment les habitans de Paris ; il avoit
a~nonce d~bord
que
le benefice de la ville
de Paris , sur les ventes , seroit employe en
com;tructions utiles ; il demande aujourd'hui
.qu'il soit employe
a
secounr le peuple.. On