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)
.J#lte
nationale ,
le prevot allegue
que
les
pt'jsonniers ont requis cette translation;
mai~.
il l'attribue
lui-n1eme
a
d'autres motifs.
»
~>
La gar:nison,
dit-il,
n'
etoi-t
pas assez. nom-.
hreuse
pour fourni.r
lln
excedent de sentinelles :
,
elle se
trouvoit
vexee
par la multiplicite des
·
postes
:
Les
visites
que
recevnient
as
trois pri–
sonnius donnoient de justes sollicitztdes sur l'assu·
-ranee du fort, menace par des placards journaliers;
et
ce transport fut
fait
sur la demande d,u
com-
.
mandant
>>·
Ce n'est, messieurs, qu'apres avoir
donne ces frivoles
et
inexplicables pretextes,
-que le sieur de Bournissac parle ,
non d'
u.nerequete
des accuses,
mais de
leurs requisitions :
il
s'est
trompe
clans
sa
lettre, comme
on
s'est
trompe lorsqu'on
l'a
vue; vous jugerez vous–
meme du deg-re
de
eredibilite qu'il doit inspirer
'
,
d
a
cet egar ..
>>
>>
Et comment supposer que les accuses ont
.requis ce-tte trans la
ti
on
qui les separoi
t
par
un
bras de mer
de
leur conseil , de
leurs
famill~s?
Ils ont cesse de la denoncer comme
un
delit :
_ils se sont adresses
a
M. Dandre ,·
commissaire, pour que leur traitement
ff1t
moins rigoureux.
II
y
a
plus
encore : ces
malheureux prisonniers ayant presente
re~
~uete
le
12
dec~01bre,
aux fins
qu'ils
fussen~
M2
r