\
\
(
I
Si )
.puhlique
~
qui
auroit
pu
gronciler
comme tut
orage, ne se soit fait entendre que par Ies.
supplications, les prieres et les actions de
grace d'une
ville
entiere,
sur votre decret
du
8 decembrt.. .,
I
') L'impatience de recevoir les lettres-pa-
tentes '
attributives de
l<l
procedure
a
la
scnechaussee de Marseille, donna le
sigllAl
.
'd'un dernier
elan
de courage. u ·ne adresse fut
redigee..
Dans
quelques
heures , douze
cens
citoyens l'eurent signee. On trouve
parmi
eux
huit
membres
du
cons~il;
des
pr" tres, des
a11ciens militaires, des capitaines de navires
~
des avocats' des negocians ' des fabricans
~
-des artisans , des
bour~eois
; neuf lieutcnans
cle la
mili<:e
bourgeoise,
~t
un capitaine.
>~
LVoici ,
messieurs, cette
adresse :
"
L~s
citoyens patriotes de la ville de Marseille consi.
derant ,que le bonneur du peuple franc:ais
est
dans
les mains de ses representans ; que deja les
decrc~s
emanes de
leur sagesse et de leur patriotisme lui
garantissent le bienfait inapreciable de la regeneration
publique ;
i-nais qu'il s' en rendroit indigne, s'il ne mani–
festoit pas hautement son
adhesion, sa
fidelitc,
et
son
inebranlable atrachement aux principes de l'assemblee
na ti ona 1e. ,,
n
Considerant
que ·s'il n'est aucun
decret
de
cett~