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~(
Quant
a
la motion qu'on nous
propos~
;
je
demanie
la
question
prealable :
toute for–
mul~
qui blesseroit notre
libert~'
doit
etre
repoussee ;
a
plus
forte raison clevons-not:S
rejeter avec
horreur
le
dogme
que l'on vou–
droit etablir'
de
tinviolahilite
des ministres et
d1
la responsabilite des deputes.
"
I1
n'y
eut pas lieu
a
deliberer'
par le
.fa"'t,.
sur la motion de M. d'Amhly
,
puisque la
se£Zhce
fut
levee
sans qu'
on
eztt
pr
is
t:.Ncune
dJt
ermi1!a–
tion,
et
que depuis on ne. s'en est jamais plus oc-
'
cupe.
Seance du
8.
M. Goupillot,
au
nom
du
comite
des rap–
ports, rendit compte
de l'affaire
de Marseille,
sur laquelle M.
MIRABEAU
avoit plusieurs fois
appelle
!'attention de l'assemblee.
Voici un court expose des faits.
Une premiere
insurrection
qui avoit eu
lieu
a
Marseille ,
avoit
ete
arretee par la pru–
dence de
la
milice
nationale, et termlnee par
des
fetes.
Quelque
terns
apres , cette milice
protectrice
fut
reformee'
et remplacec par un
corps dont
les officiers
ne furent
i'as
choisis
par le peuple.
Alors
des rejouissances
furent
regardees comme des
seditions et
des attrou-
A
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