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"tl'avertir -·la justice
de l'assemblee, et
de
lui
rappeler qu'avant de
prononcer
l'exclusion
d'un membre, elte devoit examiner si elle en
'a.Voit
1 dr
:t,
et
que
la
circonstance
n'etoit
pas favorable a un si
seri
0
ux
examen ; peu
tl'instans ont
sum
a
M. Guill'aume, pour
lui
faire appercevoir qu'il
etoit
phis conforme au
principe , du mo ins non
dispute,
de se borner
a
declarer l'incapacite presnmee
de M.
l'abbc
Maury ,
en
invitant ses commettans
a
une
autre non1ination, et ce jugement
tres-sev-ere.,
· vous
avez
trcs -
certainen1 nt ,
Messieurs, le
droit de l'adopter
>~.
·
1
'>
CepencJ.ant je
vous
demanderois la permis-
sion
de vous
faire
observer
que l'emportement
me'lle
de M. l'abbe
Maury ,
s'il ne peut
etre
justifie
ni toJere, entraine avec lui une· sorte
-<!'excuse.
Certainement M.
l'abbe
Maury
n'etoit
pas
a
lui..:.meme '
lorsqu'il
a
parle si
mal-adroi""
1ement.
Sa coupable apostrophe n'est dirigee
sur
personne qu'on puisse nommer. S'il e11t
voulu designer l'assemblee , ce seroit une
cle–
mence
sacrilege
qui
ne dcvroit
peut-etre
lui -
attirer que
le supplice
des sots.
S'il
ef1t
nomme
-quelqu'un de
nous ,
vous devrj ez au
membre
insulte,
I
~paration
de
cette
ir
111re ,
inais
il
n'y ,
a
rien de
pareil..
Le
fait
de M. l'abbe
Maury
1