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b'est
qu'un
emp0rtement scandaleux,
qui n
merite' selon
moi'
qu'un chatiment de simple
~discipline;
et
mon avis est que M. l'abbe Maury
soit
censure, et que la censure soit portee sur
le
proci~s
- verbal. (En s'adre£sant
a
M. de
Montlausier)
aviez - vous devinc cette con–
clusion ,
Mons~eur >~
?
M.
l'
abhe
Maury
monte
alors
a
la
tribune,
cherche
a
se justifier, et le fait avec
une
mal–
adresse
rcvoltante;
il
interpelle
enfin M. Mira–
beau , de dire en quoi
son raisonnement a
he
ahsµ,rde
et sa
phrase
inj
arieuse.
·
M.
MIRABEAU.
«
Je pourrois me
~ispenser
de
parler
de
l'
ahsurdite
du
raisonnetnent
~
puisque
ce
n'est
pas
la
le fait
pour lequel
M.
~'abbe
Maury
.
est
en
cause,
et qu'il me paro'.it extremement
libre
a
chacun
de
deraisonner
autant
qu'il
peb1t et
qu'il veut. Mais pour
repondre
a
l'in–
.terpellation,
je dirai que j'ai
trouve
absurde
'de conclure
de
ce
quel'assemblee
vouloit
verifier
la
dette
non
constituee,
qu'elle ne vouloit pas
.verifier la dette constituee , et de faire une ,
declamation violente sur une pretendue opi- .
111on ,
que personne n'avoit
sout
u1e
dans
l'asseD)blee "·
I
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