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r

/

( 94)

b'est

qu'un

emp0rtement scandaleux,

qui n

merite' selon

moi'

qu'un chatiment de simple

~discipline;

et

mon avis est que M. l'abbe Maury

soit

censure, et que la censure soit portee sur

le

proci~s

- verbal. (En s'adre£sant

a

M. de

Montlausier)

aviez - vous devinc cette con–

clusion ,

Mons~eur >~

?

M.

l'

abhe

Maury

monte

alors

a

la

tribune,

cherche

a

se justifier, et le fait avec

une

mal–

adresse

rcvoltante;

il

interpelle

enfin M. Mira–

beau , de dire en quoi

son raisonnement a

he

ahsµ,rde

et sa

phrase

inj

arieuse.

·

M.

MIRABEAU.

«

Je pourrois me

~ispenser

de

parler

de

l'

ahsurdite

du

raisonnetnent

~

puisque

ce

n'est

pas

la

le fait

pour lequel

M.

~'abbe

Maury

.

est

en

cause,

et qu'il me paro'.it extremement

libre

a

chacun

de

deraisonner

autant

qu'il

peb1t et

qu'il veut. Mais pour

repondre

a

l'in–

.terpellation,

je dirai que j'ai

trouve

absurde

'de conclure

de

ce

quel'assemblee

vouloit

verifier

la

dette

non

constituee,

qu'elle ne vouloit pas

.verifier la dette constituee , et de faire une ,

declamation violente sur une pretendue opi- .

111on ,

que personne n'avoit

sout

u1e

dans

l'asseD)blee "·

I