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(~ ,
Le decret de M. de
Cazales,
tend
a
chan–
ger
une
partie
de
cette assemblee ,
en une
chambre
ardente
et
inquisitoriale.
A
present,
· je le demande, : l'assemblee peut-elle compro–
mettre
ainsi
la
<lignite
de
la nation
?
Peut-elle
etre bJamee
pour
n'avoir pas fait
Ce
({U'elle
. ne devoit pas faire
"?
'' L'assemblee fait
une
chose juste,
en
s'oc–
cupant
·de
la liquidation
de la dette
publique.
Une
fois que ie comite
sera
choisi , et
bien
choisi, laissons-lui le
soin
de ses moyens
et
de sa marche , sans
lui
faire
son
theme ,
et
sans
I
ui prescrire
d'
odieus;es recherches.•..
».
M. Caz.ales
(
s'adr€ssant
a
Mirabeau).
Per–
suadez done au peuple que vous pouvez
sanc–
tionner
la
dette '
sans
la verifier.
I
M.
MIR
A BE
1
A
u.
•~
Nous avons des
idees
bi
en
differentes ,
M.
de Cazales
et moi. Nous pouvons
verifier
la dette, en
ce
sens que
nous devons
examiner
les creances et
les
titres. Si M. de Cazales
l'en–
tend ainsi, nous sommes
cl'accord. Mais s'il
pretend que
nous
devons rechercher les cir–
constances
qui ont
accompagne
l<l;
creation ·
d'une creance ' s'il
veut
qu'on etablisse
une
inquisition arbitraire, qui pourroit £rapper
I
•