( /39
2 )'
ver
da~~
·ses .
propres ressources
les·
.-moyens
d'attendre cette 'autorisation;
H -
,.; Ott
nous d~vons
la
regarder
cotnm,...e
tres-:-
, clouteuse , et alors nous pronon~ons nous~
meníes .l'impossibilité d'accorder 1:autorisation ·
qui pous est demandée. ,,
«
D ira-t-oh
qu'
en
supposant
po~sible le
refus
de
l'autorisation
si
nous la demandions, nous
n~avons pas
a
crai-ndre le désavqm du consen•
tement que nous donnero'ns pour "la nation
a
l'emprunt, sans
la
consult er / parce
qu'au
défaut
eles égards auxquels nous avons droit de pré–
tendre, les .circonstances impérieuses que nos
commettélns n'ont pas pu pr~voir, justifieroient
assez notre conduite, et d'autant mieux qu'un
emprunt de tr ~nte millions est trop peu con–
.sidér-able pour dimin~1er .la force des chpses
1
_qu~
rend a
la ·n2tion sa
l'iberté,
Oll
P<:rnr
aggra–
.ver
le
poids
de la dette
?
,,
«
J'a-:l m;:-ttrai ce:tte ré!_:)onse, messieurs.
Eh
bien
!
qu'en r ésul e~t-i l
?
que
nops n'osons
pas nous .fier
a
la
c~rt ~tude
de l'autor-isatiop
que
la
r ~gueur de
n~t'r e
devoi:r n~us oblige
a
d emander.
a
nos
comm·ettans ·en
tout
ét.at- de
caust ,
et
que
nous
nous
prévalons pour auto–
riser _l'efnprunt , d'un consentement, que par
cléce-nce ,
la nation
ne
poura pas
refus.er,une
fois que
nous
l'aurons donrté.
>)
•
I