-
( 38'.9
r
~
_
·de la
s~tuation dans laquelle
je me
trouve,
que
- 1a
clélibératiol). doit-etre ajourné.e
a
demain,
p~ur que chacun de n?t1s puisse méditer, exa–
mmer.
L'ajournemmt fut pr91J,oncé.
Séance
d1t
8.
La discussion sur l'emprunt, .
fut
ouverté
par
le
comité .des fi.nances , qui le consentoit.
M.
Buz..Dt
~oulut la, con-stitution avant
l'em-
•
1
f
prunt.
M.
(MIRABEAU.
1
MESSIEURS,
<<
EH
chargeant
1-e
comité
des
finanC€S
d~.
nous porter un préav~s sur la demande que no:i:1s
font les ministres, d'autoriser le roi
a
un
em–
prunt de tr~nte millions, vous a~ez volih1 'laisser
a
chacün des membres de cette a·ssemblée , ' le
tems
de'
la réflexi0n ;- car n:ul travail actuel sur
'r
état des finances )ne pourroit s~rvir
a
diriger
notre détermination.
11
n'entre 4ans l' esprit
~e
personn~ que le trésor puisse
se
passer de
se–
" éoürs, et ce n'est pas un emp,runt de t rent~
millio?s q1ü empirera
le
rapport
de
nos :finan–
ces avec le$ -ressonrces nationales. .
- " Nous devons nous diriger
par
de
p'h1s
h~u–
tes considérations. I1 faut sans dout e pourvoir
au courant. Telle ~st meme la nature des
mal,..
heurs qui m ultiplient nos
embaras.:,
que
nou.53
'
1
v'