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{ 331 )

de

sagesse

et de

bóns conse.ils,

qui

doit

s'étáblir ·

entre

le

peuple

et

son

roi?

H.

+<

No_ns

~avons

écarté

jusqu'ici

la -supposition

<lu

_plus

gfand

des

malheurs;

mais

no_us ne

le

dissimulerons p~s__ :

ces ministres auroient

compromis

le

repos · de

votre

regne.

E,toient–

ils

bien súrs

ces

artisans <le

violence,

que

tout eút fléchi

s,ous

l'impétttosité

,de

leurs

.mouveme·ns ;

que le dés-espq'ir des

'peuple~

efat

été

facile

a

contenir ;

que

2

5 ·

millions

<le

Fran~ais

eu~sent

subi ,

les

loix

de

leur des–

potis111:e;

.que

le~

soldats nationaux,

ind.iffé–

rens

a

la liberté, iridifférens

~

aux

loix

qui ,

pourtant

les

protegent,

lorsqu'apres le ser–

vice ils rentrE;~t dans l'

ordr'e

civil,

n'auroient

point

opté

entre · l'obéissance du

soldat'

et

le

'zele

du

citoyen? Avoient-ils

des

pactes

avec

les

princes ·

étrangers? Etoient-ils

certains

que la politique offensive,

l'es

prétentions,

les

anciens

f]roits, les jalousies , les

vengeances _

seroient

restées

assoupics?

N'ont..

ils

p3:s·

exposé

le ·royanme

a

tous

les maux

qui

ne manqU:ent "

jamais

de

fondre

sur

un

pays

remp1i de dÍs–

cordes,

que

sa foibl esse et

sa

déstmion

désignent

comme

une proie

?

H

«

Vous avez daigné,

Si.re

, nou(appeler-.pcur

· con~ulter avec vous du bien de l'état : a1ns1,.