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de
sagesse
et de
bóns conse.ils,
qui
doit
s'étáblir ·
entre
le
peuple
et
son
roi?
H.
+<
No_ns
~avons
écarté
jusqu'ici
la -supposition
<lu
_plus
gfand
des
malheurs;
mais
no_us ne
le
dissimulerons p~s__ :
ces ministres auroient
compromis
le
repos · de
votre
regne.
E,toient–
ils
bien súrs
ces
artisans <le
violence,
que
tout eút fléchi
s,ous
l'impétttosité
,de
leurs
.mouveme·ns ;
que le dés-espq'ir des
'peuple~
efat
été
facile
a
contenir ;
que
2
5 ·
millions
<le
Fran~ais
eu~sent
subi ,
les
loix
de
leur des–
potis111:e;
.que
le~
soldats nationaux,
ind.iffé–
rens
a
la liberté, iridifférens
~
aux
loix
qui ,
pourtant
les
protegent,
lorsqu'apres le ser–
vice ils rentrE;~t dans l'
ordr'e
civil,
n'auroient
point
opté
entre · l'obéissance du
soldat'
et
le
'zele
du
citoyen? Avoient-ils
des
pactes
avec
les
princes ·
étrangers? Etoient-ils
certains
que la politique offensive,
l'es
prétentions,
les
anciens
f]roits, les jalousies , les
vengeances _
seroient
restées
assoupics?
N'ont..
ils
p3:s·
exposé
le ·royanme
a
tous
les maux
qui
ne manqU:ent "
jamais
de
fondre
sur
un
pays
remp1i de dÍs–
cordes,
que
sa foibl esse et
sa
déstmion
désignent
comme
une proie
?
H
«
Vous avez daigné,
Si.re, nou(appeler-.pcur
· con~ulter avec vous du bien de l'état : a1ns1,.