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( 335 )

devoit avoir aucune influence, soit sur

1~

renvoi' soit su~ le rappel

de,s

ministres,

et ·

'

s'étoit

appuyé

de

1

l'exemple

de

l'Angleterre,

011

le'

parlement, quoiqu'il' en ait voulu, n'a

jamais pu prendre, aucune part au

cho-ix-

du ·

ministere'

sans qu'il

en

.soit résulté les f~fc–

tions et les troubles les plus

coupables.

M.

MIRABEAU.

,~ Dans une circonstance aussi urgente,

je

pourrois évit€r tóute

controverse,

puisque le

préopinant, obligé de 1convenir avec nous que

1.e roi nous ayant consulté, nous · avons

le

droit .et le devoir de

lui proposer ce que

nous croirons opportun,

ne

s'oppose

point

a

l'·adresse pour le renvoi des ministres. Mais

je ne crois pas qu'il soit

jamais

permis d·ans

cette assemblée de laisser sans réclamation,

violer ,

meme

dans un discours, les príncipes,

et de composer avec l~s amours-propr~s aux

dépens de la vérité.

>.>

,~ S'il est

.un~ maxime-

impie -et détestable,

ce seroit celle

qlii

interdiroit

a

l'assemblée

nationale de déclarer au monarque qu'e son

peuple n'a point

de

con.fian<;e

dans

ses minis-:

tres. Cette opi9-ion attaque

é\

la fois et

la

na–

ture

des '

~hoses '

et les .

droits

e~sentiels

du

peuple , et la

loi

de la

respo-nsabilité cle's mi-.

\.

'